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Pourquoi Tencent, le géant chinois des jeux vidéo, veut prendre le contrôle d’Ubisoft

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Le groupe chinois a indiqué à la famille Guillemot son souhait d’augmenter sa participation au sein d’Ubisoft. Depuis 2018, Tencent détient 5% de l’éditeur français de jeux vidéo.

C’est une nouvelle qui a été particulièrement bien accueillie en Bourse. Le 4 août, Tencent a fait savoir son envie de grimper au capital d’Ubisoft, rapporte Reuters. Le géant chinois, présent dans les jeux vidéo et les réseaux sociaux, espère devenir l’actionnaire principal de l’éditeur français. Pour l’heure, il détient une participation de 5% acquise en 2018.

L’objectif pour Tencent est de se renforcer dans le jeu vidéo. Sa volonté semble forte puisqu’il voudrait offrir 100 euros par action, soit plus du double de la valeur actuelle d’Ubisoft. La famille Guillemot, fondatrice de l’éditeur français, détient à ce jour 15% du capital de l’entreprise. Aucune information n’a fuité quant à la part que le géant chinois souhaite acquérir.

S’imposer sur la scène internationale

Malgré sa place de numéro un mondial du jeu vidéo, l’acteur souffre des mesures mises en place par la Chine pour encadrer la pratique vidéoludique. En mai, l’entreprise a indiqué que son chiffre d’affaires avait baissé de 1% dans le pays alors qu’il était en augmentation à l’étranger de 4%. Cette prise de participation s’avère donc un enjeu important pour s’imposer sur la scène internationale. Notamment grâce à ses licences phares Assassin’s Creed et Far Cry.

Cette prise de contact avec la famille Guillemot s’effectue dans un contexte de consolidation du jeu vidéo. En janvier, Take-Two Interactive – connu pour les jeux Grand Theft Auto – a repris le spécialiste des jeux mobiles Zynga. Quelques jours plus tard, Microsoft avait annoncé son intention de reprendre Activision-Blizzard. Enfin, le studio suédois Embracer avait poursuivi cette tendance avec l’acquisition des licences occidentales de l’éditeur japonais Square Enix, dont Tomb Raider.

Depuis ces opérations, Ubisoft s’affichait comme la prochaine proie à un éventuel rachat. En 2016 déjà, l’éditeur français avait attisé les convoitises. Vincent Bolloré avait tenté de s’emparer des parts de la famille Guillemot. Après deux années de batailles financières, Vivendi avait fini par céder et se retirer. C’est alors que Tencent avait fait son entrée au sein du capital d’Ubisoft.

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Written by Germain

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