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Zebra, une pale d’éolienne éco-conçue et entièrement recyclable

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[EN VIDÉO] L’incroyable construction d’une éolienne en time-lapse
  L’éolien fait partie des énergies renouvelables, il y a donc fort à parier que le parc va se développer au cours des prochaines années. L’assemblage d’une éolienne est long et souligne à quel point ces structures sont un bijou technologique, comme on peut le voir durant cette vidéo. 

Si les énergies renouvelables sont essentielles à la transition énergétique, elles doivent s’inscrire dans une démarche globale d’éco-conception pour en favoriser l’économie circulaire et le recyclage, comme c’est le cas avec Zebra que nous détaille Vianney de Lavernée, responsable de la RSE chez Engie Renouvelables.

Quelle est votre approche RSE des énergies renouvelables ?

Vianney de Lavernée : Les énergies renouvelables sont associées à une démarche RSE, parce que nous souhaitons qu’elles s’intègrent toujours plus dans leur milieu naturel et humain. Elles constituent en effet un des leviers pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, que ce soit au niveau social, des Hommes et des territoires qu’ils habitent, mais aussi au niveau naturel notamment par la préservation des ressources et de la biodiversité. Nous devons optimiser les impacts positifs et ainsi créer un modèle régénératif. Non seulement les énergies renouvelables réduisent les émissions de CO2 pour atteindre la neutralité carbone, à l’image de l’ambition « net zéro » d’Engie en 2045, mais elles peuvent s’inscrire dans une logique d’économie circulaire si l’on favorise l’éco-conception de leurs composants.

Pourquoi associer RSE et innovation ?

Vianney de Lavernée : Notre politique RSE nous permet d’identifier les éléments clés de notre stratégie sur le long terme et l’innovation constitue les moyens de la mettre en œuvre. Les énergies renouvelables ont atteint leur maturité, l’hydraulique depuis quelques décennies, mais aussi désormais l’éolien et le solaire. L’innovation nous permet donc d’aller encore plus loin dans leur développement mais aussi de mieux les intégrer dans leurs écosystèmes : en mettant, par exemple le solaire au service de l’agriculture, ou en utilisant l’éolien comme levier pour mieux connaître la faune autour de la zone d’implantation.

Comment abordez-vous l’innovation dans votre structure ?

Vianney de Lavernée : L’innovation part essentiellement du terrain pour débloquer des situations. Pour cela, nous nous appuyons sur les bonnes idées des experts des énergies renouvelables et adoptons une méthodologie de « test and learn » pour les concrétiser. Nous avons aussi bien entendu développé un réseau de partenariat avec des start-up qui évoluent sur nos thématiques. Concernant « l’intrapreneuriat », nous avons la chance inouïe au sein du Groupe d’avoir un vivier important de projets portés par des salariés motivés et impliqués. Cela nous permet de trouver assez vite des solutions quand nous sommes confrontés à un obstacle dans notre stratégie de développement. Par exemple pour la détection de nids de busards par des drones en amont du développement d’un parc éolien.

Vous profitez aussi d’innovations prospectives mais appliquées, comme c’est le cas avec Zebra ?

Vianney de Lavernée : Zebra est né d’une réflexion stratégique sur la question de la fin de vie des éoliennes. Au-delà de l’obligation que nous avons de remettre en l’état le site sur lequel elles étaient implantées, restait la question du recyclage de la nacelle et des pales. C’était le talon d’Achille de l’éolien. De 90 % de recyclabilité, nous voulions nous approcher le plus possible des 100 % en éolien. Pour cela, nous avons rassemblé des représentants de l’ensemble de la chaîne de valeur autour d’une démarche d’éco-conception. L’objectif : faciliter le recyclage en fin de vie, réduire la consommation d’énergie et les déchets en phase de fabrication et de recyclage des pales.

Quelle réponse apportez-vous avec Zebra ?

Vianney de Lavernée : Le projet Zebra (pour Zero wastE Blade ReseArch) développe une pale de 62 mètres fabriquée à partir d’une résine thermoplastique, connue pour ses propriétés recyclables mais aussi malléables à faible température, et de nouveaux matériaux en fibre de verre haute performance. En fin de vie, ces deux composants sont facilement séparés. Une méthode avancée de recyclage chimique permet de séparer la fibre de la résine et de récupérer une nouvelle résine vierge, là où avant nous ne faisions que la moitié du chemin puisque la résine était brûlée. Lancé en 2020, le projet Zebra regroupe un consortium unique, piloté par l’IRT Jules Verne, qui réunit des acteurs majeurs de l’industrie et des centres techniques dont Arkema, Canoe, Engie, LM Wind Power, Owens Corning et Suez.

Où en êtes-vous de sa concrétisation ?

Vianney de Lavernée : Après une année de développement, de tests des matériaux et d’essais de procédés au niveau des sous-composants, LM Wind Power a conçu et fabriqué la plus grande pale thermoplastique au monde au sein de son usine de Ponferrada, en Espagne. Les essais de durée de vie structurelle à l’échelle 1 démarreront dans les prochaines semaines et la validation des méthodes de recyclage est prévue d’ici à fin décembre 2022. Ces avancées sur la question de la fin de vie ont en plus été intégrées dans un label que nous, Engie, sommes en train de mettre en place pour les énergies renouvelables : TED, pour Transition Énergétique Durable. Il comprend neuf engagements, reflets de notre méthode pour le développement et l’exploitation vertueux de l’éolien et du solaire, en France d’abord, demain à l’international.

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