in

Il faut sauver le béluga perdu dans la Seine



Une orque, il y a quelques semaines et maintenant, un béluga. Il se passe vraiment des choses étranges dans la Seine. Et alors que les opérations de sauvetage ont échoué pour l’orque, les autorités mettent tout en œuvre pour remettre le béluga sur le droit chemin.

Le béluga, c’est un cétacé – une espèce protégée -, une sorte de baleine, qui vit normalement dans les eaux froides de l’océan Arctique et dans l’estuaire du Saint-Laurent (Canada). Normalement. Parce qu’il se trouve qu’en ce début de semaine, un béluga a été observé, nageant dans la Seine. Des opérations coordonnées par la préfecture du département de l’Eure sont en cours pour tenter de le sauver.

Selon les spécialistes, il peut arriver que des individus isolés s’égarent dans des eaux plus chaudes. Et ils survivent même temporairement dans des eaux douces. Mais ce jeudi, les experts dépêchés sur place se montraient plutôt pessimistes. Après une évaluation minutieuse, la préfecture de l’Eure évoque un « état de santé préoccupant ». L’animal présente « des altérations cutanées et être amaigri ». L’urgence semble donc de réussir à nourrir le béluga égaré. Pour lui éviter le triste sort de l’orque, elle aussi perdue dans la Seine début juin. Elle était morte d’inanition – après, tout de même, avoir pris une balle dans la tête…

Comment un béluga est-il arrivé dans la Seine ?

Car malgré tout, le béluga semble rester tonique. Le Groupe d’Étude des Cétacés du Cotentin (GEEC) décrit un animal qui effectue de longues apnées dans les eaux de la Seine. Le signe que sa capacité pulmonaire n’est pas altérée. Toutefois, ce comportement complique la tâche de ceux qui voudraient le guider vers l’embouchure. Pour l’heure, le béluga aurait plutôt tendance à fuir les embarcations.

Une hypothèse – qui reste toutefois à vérifier – voudrait d’ailleurs que ce soient des perturbations sonores qui soient à l’origine de l’égarement du béluga. Parce que ce cétacé se déplace grâce à un sonar naturel, qui pourrait avoir été trompé par la pollution sonore à l’embouchure de la Seine.

Aux dernières nouvelles, le béluga égaré croisait entre le barrage de Poses et celui de Saint-Pierre-la-Garenne. Soit à environ 70 kilomètres au nord-ouest de Paris. Il est bien sûr conseillé d’éviter de se déplacer pour tenter de l’approcher.

Intéressé par ce que vous venez de lire ?



What do you think?

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Des débris de fusée SpaceX retrouvés dans un champ en Australie

Vue du ciel, l’aggravation des effets de la sécheresse en France