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un ancien pompier volontaire écroué pour incendies volontaires

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Un feu de forêt près de Gignac (Hérault) le 26 juillet 2022.

Un ancien pompier volontaire, soupçonné d’être l’auteur de deux incendies allumés au début d’août dans l’Hérault, a été placé en détention provisoire jeudi, a annoncé le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, samedi 6 août.

L’homme âgé de 33 ans comparaîtra le 28 septembre devant le tribunal correctionnel de Béziers pour ces deux feux. Il encoure jusqu’à dix ans d’emprisonnement, a précisé le procureur.

Le 2 août, vers 19 heures, les services d’incendie et de secours de l’Hérault étaient intervenus sur un incendie de végétation dans la zone naturelle et agricole de Pézenas. Le feu, éteint en deux heures, s’était propagé sur 500 m2 sans causer de dégâts aux habitations.

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Les gendarmes de Pézenas avaient alors été alertés de la présence sur les lieux d’un individu au comportement suspect qui avait également été vu dans l’après-midi près d’un premier départ de feu, rapidement circonscrit par les pompiers.

Déjà condamné pour des violences

Interpellé le jour des faits alors qu’il était alcoolisé, il avait fini par reconnaître, après son dégrisement, être l’auteur de l’incendie de la soirée. Il contestait en revanche toute responsabilité dans le premier départ de feu et avait expliqué son geste par son alcoolisation, a précisé le parquet.

Devant les gendarmes, il a déclaré vivre à Villeurbanne (Rhône), avoir été pompier volontaire en Ardèche entre 2008 et 2011 et être venu dans l’Hérault avec sa compagne pour rendre visite à la famille de celle-ci. L’homme, déjà condamné pour des faits de violences par conjoint, a été déféré le 4 août au parquet de Béziers.

A la fin de juillet, déjà dans l’Hérault, un sapeur-forestier, également pompier volontaire, avait reconnu en garde à vue être l’auteur de plusieurs incendies expliquant ses actes par la poussée d’adrénaline qu’ils provoquaient et un besoin de « reconnaissance sociale ».

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Avec plus de 47 000 hectares brûlés depuis le début de l’année, la France a dépassé dès le mois de juillet un record de surfaces incendiées, a fait savoir vendredi le Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), qui tient des statistiques comparables depuis 2006.

Le Monde avec AFP

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