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Pourquoi la Bretagne brûle-t-elle autant ?

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[EN VIDÉO] À quoi sont dus les feux de forêt en France ?
  Chaque année, 15.000 hectares de végétation partent en fumée en France. 90% des feux de forêt ont une origine humaine, et un sur deux est la conséquence d’une imprudence. 

C’est une situation invraisemblable qui s’est produite ces derniers jours en Bretagne : en l’espace d’un week-end seulement, plus de 30 incendies se sont formés dans le Morbihan, ainsi que plusieurs autres dans le Finistère, l’Ille-et-Vilaine, et les Côtes-d’Armor. Si ces départs de feux sont quasiment à chaque fois d’origine humaine, les conditions météo de ces derniers mois ont mené à des conditions très favorables aux incendies. Le risque d’incendie est actuellement de niveau extrême sur la moitié de la Bretagne, et même de niveau maximal « très extrême » sur une partie du Morbihan, d’après les données de Copernicus. Quatre paramètres météo mènent à cette situation catastrophique dans la région : la sécheresse, la chaleur, l’ensoleillement et les vents.

Il n’a jamais fait aussi chaud en Bretagne

La Bretagne est confrontée à une situation de sécheresse durable depuis des mois : le déficit de précipitations a atteint -40 % du 1er janvier au 7 août d’après Météo France. Ce sont 308 mm de pluie qui ont été enregistrés en moyenne sur la région, au lieu d’une normale de 513 mm. Il s’agit de la deuxième année la plus sèche enregistrée en France, après celle de 1976 (avec seulement 196 mm et un déficit de -62 %).

Le niveau de chaleur est par contre totalement inédit en Bretagne : il s’agit de l’année la plus chaude enregistrée dans la région depuis le début des relevés météo de 1947. L’anomalie des températures atteint +1,2 °C par rapport à la normale. Rappelons qu’en 1976, la région Bretagne n’avait pas connu d’anomalie thermique, les températures se situaient dans la moyenne.

Un vent sec récurrent sur la région

L’ensoleillement est également proche des niveaux records depuis le début d’année, avec un excédent de +25 %. Un autre paramètre vient aggraver une situation déjà à haut risque, le vent. La présence de l’anticyclone sur le nord-ouest de l’Europe engendre depuis des semaines un vent récurrent de nord-est, connu pour assécher la végétation. Ce vent sec était justement présent le week-end dernier lors des nombreux départs de feux et va d’ailleurs persister jusqu’à jeudi ou vendredi, aggravant encore plus le risque d’incendie.

Cette combinaison de sécheresse, chaleur historique, fort ensoleillement et vent sec a mené à un risque exceptionnel d’incendie. Dans ce contexte favorable, le potentiel de déclenchement des feux est évidemment démultiplié en pleine saison touristique : plus d’activité humaine conduit forcément à un risque plus grand d’incendies. Les quelques orages qui devraient éclater en fin de semaine seront peut-être bénéfiques, mais la sécheresse des sols est telle qu’une vraie dégradation pluvieuse durable serait nécessaire pour espérer une franche amélioration.

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Written by Stephanie

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