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« Pour protéger la haute mer, l’heure n’est plus aux demi-mesures »

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Vivre sur une planète en bonne santé, pacifique et empreinte de justice est un idéal que nous voulons tous réaliser pour nous-mêmes, pour nos familles et pour les générations à venir. Alors que les preuves scientifiques s’accumulent presque quotidiennement sur la gravité des dommages causés à notre planète, nous devons plus que jamais opter pour des mesures qui respectent les humains, la nature et notre climat. En ce qui concerne l’océan, cette opportunité est à notre portée, puisque dans quelques semaines va commencer la dernière phase de négociations en vue d’établir un nouveau traité mondial susceptible de révolutionner la vie de l’océan.

Les récents résultats des élections législatives en France ont mis en évidence le fait que de nombreux électeurs, les jeunes en particulier, font des questions environnementales une priorité absolue. En tant que députés nouvellement élus, nous nous engageons à mettre notre pouvoir au service de l’action environnementale.

Dès le 15 août, les gouvernements du monde entier se réuniront à New York aux Nations unies pour finaliser un nouveau traité visant à protéger la haute mer, qui représente la moitié de notre planète. La haute mer, juridiquement désignée par les termes « zones marines situées au-delà des juridictions nationales », a jusqu’ici souffert de l’absence ou de la faiblesse d’un cadre réglementaire pour protéger ses eaux. En effet, pendant des décennies, les différents organismes établis pour contrôler les activités en haute mer, telles que la pêche, se sont davantage concentrés sur l’exploitation des ressources que sur la protection de l’océan. L’architecture juridique actuelle échoue donc à protéger la haute mer. C’est pourquoi ce nouveau traité offre une occasion unique de combler les lacunes existantes tout en garantissant la pérennité de la gouvernance des océans ainsi que leur bonne santé.

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La France est bien le deuxième espace maritime mondial par son étendue, à 97 % au sein des territoires d’outre-mer. C’est dire que sa voix peut et doit faire écho. En février, lors du sommet One Ocean Summit à Brest, le gouvernement a pris l’initiative de créer et de diriger une coalition de pays favorables à « une haute ambition » afin de promouvoir la création d’un traité solide en faveur de la haute mer. Mais alors que les négociations se rapprochent de la ligne d’arrivée, nous constatons que l’Union européenne, dont la France fait partie, risque fortement de vider de leur sens des dispositions-clés de ce traité afin de satisfaire les volontés de gouvernements moins ambitieux, désireux de continuer à profiter du statu quo.

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Written by Stephanie

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