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Le « New York Times » proie d’un investisseur activiste

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Même le premier de la classe peut mieux faire. C’est ce que croit en tout cas l’investisseur ValueAct. Convaincu que le journal le plus lu des Etats-Unis dispose de marges de manoeuvres pour croître encore plus vite, ce fonds activiste vient de s’inviter au capital du « New York Times » .

Participation de 7 %

ValueAct, qui s’est déjà fait connaître par le passé en prenant des parts chez Microsoft, Reuters et Adobe, a acheté 7 % des actions ordinaires de la New York Times Company, selon un document publié jeudi sur le site du gendarme boursier américain, la SEC. En baisse cette année dans un contexte difficile pour la tech et les médias, l’action du « New York Times » a bondi de plus de 10 % quand cet investissement a été dévoilé par l’agence Bloomberg.

Le « New York Times » compte près de 9,2 millions d’abonnés numériques et en vise 15 millions d’ici cinq ans, des chiffres qui en feraient rêver plus d’un parmi ses concurrents. Dès 2011, le quotidien new-yorkais a été pionnier en mettant en place un « paywall » pour la lecture des articles sur son site Web.

Même si le choc de l’inflation sur le pouvoir d’achat des ménages et d’autres vents contraires risquent de rendre plus difficile de poursuivre un rythme de croissance soutenu après l’ envolée du nombre du niveau d’abonnés pendant la phase aiguë de la pandémie , ValueAct pense que beaucoup parmi les lecteurs du « New York Times » ne sont pas à au fait de ses offres de bouquets (« bundles ») groupant l’info, les jeux, les recettes de cuisine et le site d’actualités sportives The Athletic , racheté début 2022.

Bouquets numériques

« Nous croyons que c’est une opportunité que le management doit urgemment saisir car il s’agit du principal levier pour accélérer la croissance, accroître ses avantages compétitifs et assurer la force et la stabilité de la plateforme sur le long terme », estime ValueAct dans une lettre à ses investisseurs citée par Bloomberg.

Pour sa part, d’un ton feutré, la société éditrice du « New York Times » fait savoir que sa direction a échangé avec les représentants de ValueAct et qu’elle continuera à agir dans l’intérêt de l’entreprise et de ses actionnaires. ValueAct n’a pas la réputation d’être parmi les fonds activistes les plus agressifs. Au contraire, il a coutume de prendre pour cible des groupes ayant déjà bien entamé un changement de modèle économique, et d’interagir avec leurs instances de direction de manière relativement discrète.

Une famille aux commandes

Quoi qu’il en soit, ValueAct devient un des plus gros actionnaires du « New York Times » aux côtés des géants de l’investissement que sont Vanguard et BlackRock . Mais son influence sera malgré tout assez réduite. Valorisé 5,8 milliards de dollars (5,6 milliards d’euros) en Bourse, l’éditeur du journal new-yorkais est contrôlé par la famille Ochs-Sulzberger depuis 1896. Cette dernière détient toujours environ 70 % des droits de vote grâce à des actions donnant des droits privilégiés.

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Written by Germain

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