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Les deepfakes de plus en plus utilisées dans les cyberattaques


Les deepfakes gagnent en popularité, selon le dernier rapport de VMware, fournisseur de solutions cloud et de virtualisation . L’étude, conduite auprès de 125 professionnels en cybersécurité et en réponse aux incidents (IR), accuse une hausse de 13 % des cyberattaques menée par ce vecteur au cours de l’année. Deux tiers des experts sondés ont déclaré en avoir rencontré.

Ces contenus multimédias détournés par l’intelligence artificielle, dits deepfakes, s’étaient à l’origine propagés dans l’industrie pornographique avant de gagner le terrain du divertissement, de l’art, du politique… Au fil du temps et des avancées technologiques, il est devenu de plus en plus délicat de distinguer l’image truquée de l’image authentique. Les deepfakes deviennent des armes.

En mars dernier, une vidéo affichait le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en train de se rendre aux forces russes. Avant d’être contredite par le protagoniste lui-même, la deepfake s’est immiscé dans des événements géopolitiques de premiers plans.

Usurpation d’identité

Les cyberattaques via deepfakes se perpétuent principalement par messagerie électronique (78 %) et sous format vidéo (58 %). La messagerie mobile occupe la seconde place du podium. Bien souvent, le correspondant trompe le destinataire en envoyant un message qui semble provenir d’une source connue et formuler une demande légitime.

Les mutations du travail ont également fait apparaître de nouvelles plateformes propices aux cyberattaques comme les applications de réunion et les outils de collaboration professionnelle. Les deepfakes ciblent, en premier lieu, le secteur de l’informatique, suivi par la finance et la télécommunication, à des fins d’escroqueries.

Les cyberattaques via deepfakes se perpétuent principalement par messagerie électronique (78 %) et sous format vidéo (58 %). La messagerie mobile occupe la seconde place du podium.

Le FBI avait alerté, fin juin, de la montée des « deepfakes et des vols de données personnelles (PII) afin de candidater à des postes en télétravail » en usurpant l’identité de quelqu’un. Certains pirates informatiques cherchent également à infiltrer des messageries électroniques professionnelles, par le levier des deepfakes, afin d’opérer d’importants transferts d’argent. Selon le FBI, ces attaques représentaient une somme de 43 milliards de dollars (41,5 milliards d’euros) entre juin 2016 et décembre 2021.

Une cyberguerre en Ukraine

Plus globalement, tout comme la pandémie avait entraîné une hausse des cyberattaques, la guerre en Ukraine multiplie les offensives numériques . De manière générale, VMWare constate en effet une croissance globale des cyberattaques, 65 % des professionnels interrogés pour l’étude affirmant que celles-ci ont augmenté en marge du conflit.

« L’Ukraine n’est pas la première cyberguerre… Mais c’est le premier conflit majeur impliquant des cyber opérations de grande ampleur », avait noté James Andrew Lewis, vice-président et directeur du Centre d’études stratégiques et internationales.

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Written by Germain

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