Ce vendredi, la firme américaine Apple a recommandé aux possesseurs d’iPhone 6 et modèles ultérieurs, tous les iPad Pro, les iPad de cinquième génération et suivantes, ainsi que les Mac, de mettre à jour le logiciel d’exploitation, qui présente une faille de sécurité permettant de prendre le contrôle de ces appareils.
Apple a recommandé aux possesseurs de certains modèles d’iPhone, iPad et Mac de mettre à jour le logiciel d’exploitation, qui présente une faille de sécurité permettant de prendre le contrôle de ces appareils. Sont concernés les iPhone 6 et modèles ultérieurs, tous les iPad Pro, les iPad de cinquième génération et suivantes, ainsi que les Mac, selon des avis postés sur le site d’Apple.
Un pirate peut exécuter des actions sans autorisation
Selon la firme à la pomme, dans l’ancienne version du logiciel d’exploitation, “une application peut utiliser du code arbitraire” avec accès indu à l’appareil, ce qui signifie qu’un pirate peut exécuter des actions sans autorisation. “Cette possibilité pourrait avoir été activement exploitée” par des pirates informatiques, indique Apple, sans plus de précisions. La faille est aussi exploitable par le biais de “contenu internet conçu avec malveillance”, ajoute le groupe de Cupertino (Californie).
Pour remédier à ces défauts, Apple incite les utilisateurs à télécharger la version 15.6.1 du logiciel d’exploitation iOS pour les iPhone, son pendant iPadOS 15.6.1 pour iPad et macOS Monterey 12.5.1 pour les ordinateurs Mac. Les failles ont été signalées, selon Apple, par des chercheurs anonymes. Le géant technologique a fait de la protection des données personnelles et de la cybersécurité un leitmotiv.
En avril 2021, il avait bousculé l’écosystème de l’iPhone en obligeant les applications à demander à l’utilisateur s’il acceptait que des données soient recueillies sur son utilisation d’autres applis et sur internet. Cette modification du système d’exploitation iOS a privé d’outils précieux les applications très dépendantes de la publicité, notamment Facebook ou Snapchat, qui ont perdu des revenus publicitaires de ce fait.