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des pathologies plus fréquentes chez les personnes ayant eu le Covid, selon une étude

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Une recherche d’ampleur inédite mesure les effets à long terme du virus sur le plan psychiatrique et neurologique. Les données de plus d’un million de personnes à travers le monde ont été analysées.

Le Covid-19 entraîne-t-il des séquelles à long terme sur le cerveau? Selon des chercheurs, les personnes qui ont contracté le virus sont davantage susceptibles d’être par la suite affectées par des troubles psychiques et neurologiques, comme la démence ou les crises d’épilepsie.

L’étude, réalisée par des scientifiques de l’université d’Oxford et publiée mercredi dans The Lancet Psychiatry, a été menée sur plus d’un million de patients de tout âge et provenant de plusieurs pays du globe, une première.

Des troubles toujours en augmentation 2 ans après avoir contracté le virus

Plusieurs semaines, voire plusieurs mois après la maladie, des patients ont montré des signes de troubles cognitifs plus élevés que la normale, selon les chercheurs. Parmi les pathologies relevées, on compte le déficit cognitif, aussi appelé brouillard cérébral, la démence, les troubles psychotiques, l’épilepsie et les cas de syncope. 

Le risque reste même présent, voire continue d’augmenter, chez certains patients deux ans après qu’ils ont développé les symptômes du Covid-19. Un problème non seulement pour le patient, inquiet de voir sa santé se dégrader longtemps après avoir contracté le virus, mais aussi en terme de santé publique, les hôpitaux devant prendre en charge des patients sur le long terme.

“Les systèmes de santé, en particulier les services dédiés à la santé mentale et neurologique sont, en France et en Angleterre, déjà saturés. Donc ajouter des cas supplémentaires peut poser de vrais problèmes”, s’inquiète Maxime Taquet, l’un des auteurs de l’étude, dans les colonnes d’Atlantico.

En revanche, l’augmentation de l’incidence de pathologies psychiatriques plus communes, comme les troubles de l’anxiété ou de l’humeur, n’est que passagère, d’après l’étude. Elles sont plus fréquentes juste après qu’un patient contracte le Covid, mais reviennent à leur niveau normal un à deux mois après la disparition du virus.

Plus de 2 ans de données

Il s’agit de la première étude d’une telle ampleur et menée sur une période ausi longue. Les chercheurs ont compilé les données de 1.284.437 million de patients couvrant une période de plus de deux ans, entre janvier 2020 et avril 2022.

Une grande partie d’entre eux se trouvaient aux États-Unis, mais l’étude comprend aussi des données venues d’Australie, du Royaume-Uni, d’Espagne, de Bulgarie, d’Inde, de Malaisie ou encore de Taïwan.

Autre particularité de cette étude, les résultats concernant des patients touchés par le Covid ont été comparés aux données de patients affectés par d’autres pathologies respiratoires, sur la même période. Une façon de s’assurer que l’étude prend bien en compte les séquelles spécifiquement inhérentes au Covid-19 et pas à n’importe quelle maladie respiratoire.

Les risques psy toujours aussi élevés avec Omicron

L’étude des scientifiques d’Oxford se penche sur l’évolution des risques de troubles psy en fonction des différents variants. Les résultats montrent que l’émergence du variant Alpha n’a pas eu d’influence notable sur la part de risques de troubles psychiques ou neurologiques. 

En revanche, les scientifiques notent, juste après l’apparition du variant Delta, une croissance chez les patients des risques d’AVC, de crises d’épilepsie, de syncope, de déficit cognitif, d’insomnie et de troubles de l’anxiété, combinée à un taux de mortalité plus élevé que chez les patients atteints d’autres troubles respiratoires.

Concernant le variant Omicron, aujourd’hui majoritaire, s’il est considéré comme moins sévère que les autres variants, les risques de troubles psychiatriques et neurologiques apparaissent comme similaires comparés à Alpha ou Delta. Le taux de mortalité est en revanche plus faible.

Les enfants aussi concernés

L’étude souligne que, quels que soient les variants, les enfants ne sont pas épargnés par les troubles psychiatriques et neurologiques. Ils ne sont cependant pas atteints de la même façon.

Le risque d’épilepsie est notamment plus élevé chez les jeunes patients que chez les adultes, tandis que les cas d’anxiété et de dépression n’augmentent pas dans les six mois, comme chez l’adulte. Ils sont également épargnés par les risques de brouillards cérébraux.

Comme chez les adultes, l’ensemble de ces troubles, notamment l’anxiété et la dépression, sont cependant en partie aussi des conséquences indirectes de la pandémie, précisent les chercheurs.

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