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pour la vaccination en pharmacie, un bilan d’étape plutôt satisfaisant

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Un pharmacien administre une dose de vaccin Imvanex contre la variole du singe, dans une pharmacie lilloise, le 10 août 2022.

Les pharmacies seront-elles utiles pour vacciner contre le virus Monkeypox (« variole du singe ») ? Jeudi 18 août, le ministère de la santé a réuni les acteurs engagés dans une expérimentation visant à évaluer cette question, lancée une semaine plus tôt. L’enjeu : accélérer le rythme des injections, encore trop poussif aux yeux des associations de patients.

Cinq officines avaient été retenues pour ce test, deux à Paris, une à Marseille, une à Fréjus (Var), et une à Lille. Jeudi, un bilan d’étape de cette expérience a donc été dressé par le ministère, avec les agences régionales de santé (ARS), les agences sanitaires, les pharmaciens, les associations de patients et les médecins.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Variole du singe : la vaccination en pharmacie, en expérimentation, objet d’une « forte attente » chez les publics cibles

« En moyenne, ces pharmacies ont vacciné trente personnes par jour », indique Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, qui a participé à la réunion. Soit, pour les cinq officines, une capacité de vaccination d’environ 750 personnes par semaine. Le bilan qualitatif, ensuite. « Selon les ARS et les pharmaciens, les patients se sont montrés très satisfaits », poursuit M. Besset. Dans le Sud, il s’agissait surtout de vacanciers ; à Paris, comme à Lille, d’autochtones. Dans la capitale des Hauts-de-France, toutefois, un tiers à un quart des patients vaccinés venait de Belgique.

« Les patients étaient demandeurs, soulagés et reconnaissants. A l’hôpital, on ne leur proposait un créneau qu’en septembre », témoigne Khansaa Belkasseh-Pilard, pharmacienne adjointe dans l’officine de Saint-Maur Oberkampf, à Paris, où tous les créneaux ont été pris d’assaut. De leur côté, les pharmaciens ont beaucoup apprécié cette expérience, « mais elle a été bien plus chronophage que prévu », indique Philippe Besset. C’est qu’ils se sont aussi investis, à cette occasion, dans l’information des patients en matière de prévention et de santé sexuelle.

Véritable défi

D’ici au 25 août, les ARS, les pharmaciens et les associations de patients devront plancher sur un autre sujet : identifier les lieux où l’offre de vaccination est insuffisante. Pourrait-on y autoriser de nouvelles pharmacies à vacciner ?

Le circuit d’approvisionnement est un véritable défi. « Parce que les stocks de vaccin doivent être conservés à − 80 °C, seules les pharmacies centrales des hôpitaux peuvent aujourd’hui livrer les officines, explique Philippe Besset. C’est très artisanal. » Sauf à montrer que les doses peuvent être stockées à − 30 °C, cela risque de limiter la capacité des pharmacies à vacciner. « On pourra peut-être multiplier leur nombre par dix. Mais au-delà ? »

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Written by Stephanie

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