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Pauline Déroulède, le tennis de toutes ses forces

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Pauline Déroulède, à Paris, le 20 juillet 2022.

Quand nous l’avions rencontrée la première fois, fin avril, Pauline Déroulède avait deux objectifs : jouer un tournoi du Grand Chelem et entrer dans le top 20 mondial (elle était 23e). Trois mois plus tard, la double championne de France de tennis fauteuil, numéro un française, a coché les deux cases : la voici 15e au classement et inscrite à l’US Open qui se déroulera à New York début septembre. Pauline Déroulède, 31 ans, a aussi pour but de participer à Roland-Garros en 2023 et aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Aucun doute, elle a la volonté des gagnants.

Sa vie a basculé le 27 octobre 2018, à Paris. Assise sur son scooter, la jeune femme attend sa compagne Tiphaine, partie acheter des fleurs. Elle est alors percutée par une voiture roulant à 80 km/h, dont le conducteur, un nonagénaire, a perdu le contrôle. Sa jambe gauche est arrachée. Elle est transférée à l’hôpital militaire de Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine), où elle reste huit mois, avec des hauts et des bas. Quelques heures après l’accident, en salle de réveil, elle fait la promesse à ses proches : participer aux Jeux paralympiques. Très sportive, elle venait d’avoir son diplôme de professeur de tennis sans être toutefois dans le circuit professionnel. « Aujourd’hui le tennis c’est ma vie, affirme-t-elle, le sport a été le meilleur outil de reconstruction, la meilleure arme pour m’en sortir. »

Pauline Déroulède à Paris, le 20 juillet 2022.

Une battante à la volonté de fer. C’est aussi pour cela qu’elle n’a pas hésité une seconde à se prêter à des expériences scientifiques au Centre national d’entraînement de la Fédération française de tennis (FFT). Celles-ci sont coordonnées par l’équipe de Caroline Martin – maîtresse de conférences à l’UFR Staps de l’université Rennes-II, chercheuse au laboratoire Mouvement sport santé (M2S) implanté à l’Ecole normale supérieure de Rennes, mais aussi ancienne sportive de haut niveau en tennis – et Pierre Touzard, docteur en Staps, entraîneur de tennis et responsable du projet BEST-Tennis (pour Biomécanique, entraînement cognitif, stratégie, et transfert du laboratoire vers le terrain).

Préparation aux Jeux olympiques

Pour Pauline Déroulède, aucun doute, se plier à la science fait partie de la préparation physique, en parallèle de la préparation mentale et du suivi kiné : « C’est le package pour être la meilleure. » Durant des sessions d’une journée, l’athlète est bardée d’accéléromètres et de marqueurs, tout comme sa raquette et les balles. Placées sur le court, des dizaines de caméras optoélectroniques, qui envoient des infrarouges reflétés par les marqueurs posés sur le corps de la joueuse, permettent ensuite de modéliser ses mouvements en 3D.

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Written by Milo

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