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Un homme potentiellement victime d’une erreur médicale est mort après l’ablation de son poumon

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Un septuagénaire à qui l’on avait diagnostiqué une tumeur est mort quelques mois après avoir subi une ablation de son poumon à Toulouse. Mais le bout d’organe retiré ne portait aucune tumeur.

Erreur de diagnostic? Après qu’une tumeur lui a été diagnostiquée, un patient âgé de 77 ans, a subi une ablation d’une partie de son poumon dans un hôpital toulousain. Très affaibli, il est mort quelques mois plus tard, en février, après avoir appris de son médecin traitant que le bout d’organe retiré ne présentait en réalité aucune tumeur, rapportent nos confrères de La Dépêche ce mardi.

“Après cette lobectomie, l’état de Claude n’a cessé de se dégrader. Ce n’est pas le fruit du hasard. Pour moi, cette ablation, qui n’aurait jamais dû avoir lieu, a concouru à son décès prématuré”, estime son épouse, Dominique, interviewée par nos confrères.

Complications postopératoires

Tout commence lorsque les médecins décèlent chez Claude des cellules cancéreuses. Le retraité se fait opérer à l’hôpital de Larrey, à Toulouse, fin octobre 2021. À cette occasion, le lobe inférieur de son poumon gauche lui est retiré.

Mais l’opération a de lourdes conséquences: comme l’explique son épouse auprès de La Dépêche, il peine à s’en remettre, atteint notamment d’une pneumopathie postopératoire, c’es-à-dire une infection du poumon liée à un microbe.

À cette fragilisation de son état de santé vient s’ajouter une nouvelle qui vient tout remettre en question: dans un courrier, son médecin traitant lui écrit que le lobe qu’on lui a retiré ne présentait en fait aucune tumeur.

“La médecine réserve ce type de surprises”, répond le chirurgien

Le chirurgien qui l’a opéré rétorque que “la médecine réserve ce type de surprises”, précisent nos confrères. “Je n’avais jamais vu cela”, poursuit-il, avant d’avancer deux hypothèses: soit les globules blancs sont parvenus à détruire les cellules cancéreuses, soit il y a eu une “erreur sur la biopsie”.

Auprès de La Dépêche, le CHU de Toulouse déclare que les médecins ont rencontré plusieurs fois les proches de Claude. “Ils assurent une nouvelle fois à la famille la qualité de la prise en charge et le respect des bonnes pratiques en adéquation avec l’état de santé du patient”, indique un communiqué.

Trop perturbée par la mort de son mari en février, Dominique déclare ne pas avoir engagé de poursuites judiciaires contre l’hôpital. Surtout, précise-t-elle, elle ne rejette pas tant la faute sur les médecins du CHU que sur le système de santé dans son ensemble. “Je ne veux pas fustiger tel ou tel médecin, c’est l’ensemble d’un système de santé que je veux dénoncer.”

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