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Ready Player Me, la start-up qui veut recréer votre visage pour le métavers

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En marge de la course au métavers, il y a celle non moins stratégique des avatars, et Ready Player Me l’a bien compris. La start-up estonienne compte devenir incontournable en transformant notre visage en 3D de façon hyperréaliste. L’enjeu est de taille car il en va de notre représentation dans ces univers virtuels appelés à s’imposer. Mark Zuckerberg lui-même en a fait l’amère expérience, largement raillé sur les réseaux sociaux pour son avatar jugé trop simpliste , et pourtant censé le représenter dans son métavers Horizon Worlds.

Pour se développer, Ready Player Me – clin d’oeil appuyé au film de Steven Spielberg – vient de lever 56 millions de dollars lors d’un cycle de financement de série B. Créée en 2020, la jeune pousse propose une plateforme qui permet de créer un avatar ultraréaliste sur la simple base d’une photo de son visage. Particularité : elle a pour objectif d’être compatible avec les différents univers virtuels. Timmu Toke, son fondateur et dirigeant, revendique déjà plus de 3.000 éditeurs de métavers utilisant son outil ; de quoi donner une idée de la déjà forte fragmentation du secteur.

Lors de ce tour de table, la start-up a attiré le fonds de capital-risque a16z (Andreessen Horowitz), qui a récemment bouclé un fonds de 4,5 milliards de dollars dans le Web3 . Elle a également pu compter sur le soutien d’acteurs importants du milieu comme le cofondateur de Roblox, David Baszucki – qui cherche à doter sa plateforme d’avatars hyperréalistes -, le cofondateur de la plateforme de streaming Twitch Justin Kan ou encore le comédien américain Kevin Hart via sa société de capital-risque Hartbeat.

Le jeune entrepreneur estonien a également annoncé la participation au conseil d’administration nouvellement créé de Jonathan Lai d’a16z et de Sten Tamkivi du fonds Plural.

Une première levée de fonds fructueuse

A la fin de l’année 2021, la start-up avait déjà levé 13 millions de dollars lors d’une première collecte de fonds auprès de la fintech Wise et de Plural. Elle avait aussi séduit Tom Preston-Werner, le cofondateur de GitHub ou encore Stefano Corazza, le responsable de la réalité augmentée d’Adobe.

L’entreprise compte déjà des clients de renom dans son portefeuille comme Dior , pour qui elle a créé une « expérience immersive » plongeant l’utilisateur dans l’univers de sa nouvelle eau de parfum. Adidas a également fait appel au créateur d’avatars pour la promotion de sa nouvelle collection de basket Ozworld. Sur le site, les fans de la marque pouvaient créer leur double virtuel avec l’aide d’une intelligence artificielle. Ils avaient surtout la possibilité de personnaliser les baskets de la marque aux trois bandes et, après les avoir achetées virtuellement, de les chausser dans différents métavers. New Balance, Pull & Bear ou encore les studios Warner Bros complètent la liste.

Vers un méta univers ouvert

Avec l’arrivée de grands noms comme Facebook et de puissants investisseurs, les métavers se sont multipliés par milliers. Tous promettent de sociabiliser, travailler à distance ou simplement jouer, mais tous souffrent d’un manque d’interopérabilité.

En cela, Ready Player Me tente d’apporter une solution pour abattre ces barrières avec ses avatars qu’il imagine universels. « Nous croyons en l’avenir d’un métavers ouvert et connecté qui est construit par de nombreux développeurs et créateurs et n’est pas contrôlé par une seule entreprise », écrit la société sur son site.

Derrière la plateforme actuelle se cachent huit ans de développement. La société a bénéficié de l’expérience de Wolf3D, créée en 2014 notamment par Timmu Toke, et qui a participé à la création de systèmes d’avatar de sociétés comme Tencent, Verizon, HTC et Wargaming. Pour aboutir aux résultats actuels, l’entreprise a scanné plus de 20.000 visages en 3D pour créer une importante base de données et alimenter son algorithme d’apprentissage profond chargé de créer l’animation des visages virtuels.

La prochaine étape ? Ready Player Me souhaite élargir son équipe, qui compte déjà 51 personnes, pour développer de nouvelles fonctions. L’entreprise annonce vouloir pousser encore plus loin la personnalisation, en proposant de modifier encore plus d’éléments et de manière plus précise, comme les types de corps, la forme du visage ou encore la texture des vêtements. L’entreprise souhaite également permettre à des artistes, des marques ou des développeurs de créer des accessoires qu’ils pourront vendre sur la plateforme.

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