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Le drone solaire Zephyr de l’armée américaine s’est écrasé pour une raison inconnue après 2 mois de vol



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L’armée américaine teste actuellement un drone stratosphérique qui a déjà battu des records pour la durée du vol. Alimenté avec des panneaux solaires, il avait déjà établi un record de 26 jours de vol consécutifs en juillet. L’appareil ne s’était pas arrêté et a continué par la suite à augmenter son temps de vol.

Sa mission consistait à survoler le sud des États-Unis, le golfe de Mexique, puis l’Amérique du Sud avant de rentrer à Yuma en Arizona. Toutefois, il n’a pas atteint sa destination et se serait écrasé en chemin. Selon une porte-parole de l’armée américaine, l’aéronef a « rencontré des évènements » le 18 août, vers 21 heures. « Les évènements qui ont conduit à la fin inattendue du vol de Zephyr font actuellement l’objet d’une enquête. De plus amples informations seront communiquées une fois l’enquête terminée. »

Records de durée de vol, de distance et d’altitude

Les données de vol témoignent d’une descente rapide à raison de 1.385 mètres par minute, renforçant l’hypothèse qu’il se serait écrasé. Ceci ne l’a pas empêché de pulvériser plusieurs records. L’appareil a volé en continu pendant 64 jours, et a voyagé plus de 30.000 miles nautiques, soit 55.560 kilomètres. Le drone a également atteint une altitude de 76.100 pieds, soit 23.195 mètres.

Le Zephyr utilise ses panneaux solaires pour recharger ses batteries en journée, ce qui lui permet de continuer à voler de nuit. À une telle altitude, il se situe au-dessus des nuages et obtient donc un ensoleillement maximal. À terme, il pourrait remplacer l’usage de satellites dans certaines situations, par exemple en tant que relais de télécommunications ou plateforme de surveillance.

Énergie solaire : le Zephyr d’Airbus établit un nouveau record du monde

Le drone Zephyr à énergie solaire a battu son propre record de temps passé en l’air avec 36 jours consécutifs. L’armée américaine compte maintenant le tester avec des équipements militaires.

Article de Louis Neveu, publié le 25/07/2022

Le Zephyr d’Airbus cumule toujours les records du monde. Après s’être élevé à une altitude de 21.915 mètres et réalisé un vol déjà record de 26 jours consécutifs, le drone stratosphérique solaire-électrique, vient d’ajouter dix jours de plus à son palmarès pour le compte de l’Army Futures Command américaine (AFC) qui gère les projets de modernisation militaire. Après avoir pris l’air le 15 juin, le drone a volé à une altitude de plus de 21.300 mètres au-dessus de l’Arizona aux États-Unis. L’aéronef de 28 mètres d’envergure qui pèse 75 kg peut transporter une charge de 5 kg et il est en théorie capable de rester en l’air des mois durant, bien au-dessus du trafic aérien et des aléas météorologiques.

Le Zephyr d’Airbus est le premier drone stratosphérique électrique solaire. © Airbus Défense et Espace

Des objectifs militaires avant tout

L’objectif de l’appareil consiste à remplacer les satellites sur une zone de surveillance de 20 à 30 km. Le drone peut être enrichi de capteurs radar, Lidar et infrarouge. Il intéresse fortement les militaires, pour lesquels il permettrait de se substituer aux satellites en cas de liaison défaillante afin de maintenir opérationnels les capacités de surveillance et de communication. Lors de ces essais, l’avion qui devrait être totalement autonome a été piloté via une liaison satellite. En plus de ce vol, un autre test va être effectué dans les prochaines semaines afin de survoler l’océan Pacifique avec une charge utile. Il s’agira alors de porter de l’appareillage militaire pour assurer des tests de communication entre de multiples centres de commandement américains.

Zephyr : un record du monde d’altitude pour le drone stratosphérique d’Airbus

Le drone solaire d’Airbus Zephyr cumule les records. Lors de ses derniers tests de validation opérationnelle, il est parvenu à atteindre une altitude de 23.915 mètres.

Article de Sylvain Biget, publié le 

Il porte de mieux en mieux son appellation de « pseudolite », la contraction de pseudo et satellite. Après avoir réalisé des records de durée de vol de 26 jours, le Zephyr d’Airbus s’est élevé à une altitude de 23.915 mètres, dans le ciel de l’Arizona (États-Unis). Pour l’avionneur, il s’agissait de réaliser les derniers vols d’essai de l’aéronef afin qu’il puisse obtenir son statut d’appareil opérationnel. Avec ses ailes de 28 mètres d’envergure et une masse de 75 kg, dont 24 kg de batteries chargées par de vastes panneaux solaires positionnés sur ses ailes, il peut transporter une charge utile de 5 kg.

Lors des essais, le drone stratosphérique solaire-électrique a donc pu évoluer selon plusieurs configurations avec des charges utiles différentes, tester ses systèmes optiques, sa manœuvrabilité dans la stratosphère et ses capacités à s’aligner précisément sur des points situés au sol. Ces vols ont également permis d’obtenir l’approbation de l’Agence fédérale de l’aviation américaine (FAA) pour pouvoir voler dans l’espace aérien du territoire. Cette validation est importante car, pour se placer au-dessus du trafic aérien commercial, le drone doit pouvoir le traverser en mode semi-autonome.

Il peut remplacer les satellites

Les essais furent également l’occasion d’éprouver comme charge utile un système Opaz. Cet équipement est conçu par Airbus pour réaliser des missions d’observation de la Terre à partir de la stratosphère. Avec ses grands capteurs électro-optiques (18 cm) et infrarouges (70 cm), l’appareil délivre des images et vidéos précises de la Planète. En tout, au cours de ses essais, Zephyr S aura volé durant 2.435 heures dans la stratosphère. Lors de ses derniers vols, le drone a tenu en l’air pendant 18 jours, pour cumuler 887 heures de vol. Les tests se sont achevés il y a un mois.

Selon la charge utile qu’il héberge, l’appareil peut être dédié à de nombreuses applications. Il est ainsi capable de couvrir de vastes zones géographiques en téléphonie mobile. Selon Airbus, il pourrait d’ailleurs remplacer l’équivalent de 250 antennes cellulaires. Il est aussi capable d’assurer des missions de surveillance de l’environnement et des frontières. Il intéresse particulièrement les militaires et notamment le ministère britannique de la Défense qui est d’ailleurs son principal client. Ce dernier envisage le Zephyr comme un remplaçant de liaisons satellite perdues afin de maintenir opérationnels ses réseaux de communication et de surveillance.

Ce drone stratosphérique solaire-électrique peut remplacer les satellites en exécutant des missions de surveillance de l’environnement.

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