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Elon Musk et T-Mobile s’associent pour couvrir les Etats-Unis grâce aux satellites

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Envoyer un texto depuis le fin fond de l’Arizona, voire regarder une vidéo en plein Pacifique au large de Hawaï ? Cela sera possible d’ici la fin 2023 aux Etats-Unis, du moins pour une bonne partie des clients de T-Mobile. L’opérateur américain, filiale du géant allemand Deutsche Telekom, vient de conclure un partenariat avec SpaceX, la filiale spatiale d’Elon Musk, qui va permettre à ses abonnés de connecter leurs smartphones avec les quelque 3.000 satellites de la constellation Starlink lancés dans l’espace par le patron de Tesla. Ils pourront ainsi communiquer partout où la 4G-5G est défaillante ou absente.

Selon T-Mobile, environ 1,3 million de kilomètres carrés aux Etats-Unis (soit 13 % du territoire) sont situés dans des zones blanches, c’est-à-dire des régions peu ou pas couvertes par les réseaux télécoms traditionnels terrestres. Connecter ces zones est soit peu rentable pour les opérateurs, soit impossible en raison de contraintes réglementaires (par exemple, dans les parcs nationaux protégés) ou géographiques (le désert de la Death Valley).

30 minutes pour envoyer un SMS

Avec son projet Starlink, Elon Musk a déjà promis d’apporter Internet aux quelque 5 % de la population mondiale mal connectés. Les abonnés à Starlink payent 50 euros par mois, plus une parabole à 480 euros qui permet de capter le signal des satellites Starlink du milliardaire. Mais il s’agit de connectivité fixe. Avec le partenariat avec T-Mobile, Elon Musk entre de plain-pied dans le monde du mobile. Là, aucun équipement supplémentaire ne sera nécessaire. « Il n’y aura plus aucune zone blanche dans le monde pour votre téléphone » promet déjà Elon Musk.

Certes, le signal sera loin d’être aussi solide que la 4G-5G. Seuls l’envoi et la réception de SMS-MMS seront possibles dans plusieurs régions-test, la voix et la data devant arriver plus tard. Et la transmission pourra prendre 30 minutes ! Malgré ce délai, Elon Musk estime que son service pourra sauver des vies, puisqu’il continuera de fonctionner y compris lors des catastrophes climatiques comme les ouragans ou les tempêtes de neige qui balaient souvent les Etats-Unis.

En attendant, Elon Musk s’offre avec T-Mobile un puissant canal de distribution. L’homme le plus riche de la planète a besoin des opérateurs pour distribuer et rentabiliser son service Starlink. L’entrepreneur-star a prévu d’investir entre 5 et 10 milliards de dollars avant que le projet ne dégage son premier bénéfice opérationnel. Une fois ce seuil atteint, il faudra encore doubler, voire tripler l’investissement pour rester dans la course, soit 20 à 30 milliards de dollars, comme l’avait expliqué Elon Musk l’année dernière au Mobile World Congress de Barcelone, le rendez-vous mondial des télécoms.

SMS d’urgence au volant d’une Tesla

Or à ce stade, Starlink n’a séduit « que » 500.000 clients dans 32 pays. Le partenariat avec T-Mobile lui donne donc un coup d’accélérateur. L’opérateur américain compte 110 millions de clients fixes et mobiles, selon ses derniers résultats. Or T-Mobile a expliqué que l’offre avec SpaceX serait incluse dans la quasi-totalité des forfaits, seuls les clients des forfaits les moins chers devant payer un surcoût. Par ailleurs, le service sera également disponible pour les propriétaires de voitures Tesla, pour les SMS d’urgence par exemple.

Après ce partenariat, Elon Musk ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Le Sud-Africain et T-Mobile ont lancé une invitation aux autres opérateurs du monde qui souhaiteraient collaborer avec eux sur ce projet de connectivité mondiale. L’opérateur américain s’est même dit prêt à leur offrir du roaming, pour que leurs clients puissent se brancher sur son réseau lors de leurs voyages aux Etats-Unis.

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Written by Germain

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