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Elon Musk veut connecter les smartphones ordinaires à l’Internet satellitaire de Starlink

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Le nouveau service de communication satellitaire a été annoncé sur la base de lancement de SpaceX, devant les prototypes du Starship. Cette fusée dotée d’une très grande capacité d’emport doit, selon Elon Musk, servir à mettre en orbite les nouveaux satellites nécessaires à la tenue du service.

Permettre de passer des appels ou d’envoyer des SMS en haute montagne, en mer et de toutes les autres zones du globe où il n’y a pas de réseau téléphonique, en permettant aux téléphones ordinaires de communiquer directement avec des satellites. Telle est la nouvelle marotte d’Elon Musk, le patron de Starlink (et de Tesla), qui a annoncé jeudi 25 août l’ouverture d’un service de communication satellitaire destiné aux smartphones à l’horizon 2024 aux Etats-Unis, en partenariat avec T-Mobile, un des plus gros opérateurs téléphoniques mondiaux.

Pour y parvenir, des satellites d’un genre nouveau seront ajoutés à la constellation Starlink, le fournisseur d’accès à Internet qui en comporte déjà plusieurs milliers. Ceux-ci se comporteront comme des « tours de communication cellulaire dans le ciel », capables de dialoguer avec la plupart des smartphones 5G actuels, aux environs de la bande radio des 2,5 kilohertz (kHz).

Le défi n’est pas mince, car, contrairement aux tours téléphoniques, les satellites de Starlink gravitent à la vitesse de 27 000 kilomètres à l’heure, à une distance de 550 kilomètres de la Terre. Sur Terre, les tours téléphoniques ne portent qu’à une dizaine de kilomètres. Pour réussir à se connecter à l’Internet via la constellation Starlink actuelle, il faut s’équiper d’une antenne parabolique.

Antenne géante

Pour connecter des smartphones tout à fait ordinaires à ses nouveaux satellites, Sarlink travaille à modifier leur antenne spatiale, « plus grande et extrêmement sophistiquée », a déclaré sur scène Elon Musk. Si cette antenne n’est encore qu’un prototype de laboratoire, le patron de Starlink est « convaincu qu’elle fonctionnera » une fois dans l’espace. Selon lui, la connexion s’établira même quand le smartphone sera en poche. Plus prudent, le PDG de T-Mobile prévoit que le service marchera lorsqu’on aura « une vue claire du ciel ».

Dans un premier temps, le service sera limité à l’envoi et la réception de messages SMS et MMS. Ultérieurement, il sera capable de véhiculer des conversations téléphoniques et des données – à vitesse lente puisque les utilisateurs connectés à un satellite se partageront une bande passante espérée de 2 à 4 mégaoctets par seconde. De quoi véhiculer, selon Musk, 1 000 à 2 000 appels simultanés, ou plusieurs centaines de milliers de messages texte.

Cette offre concurrencera les différents services de messagerie, de téléphonie, ou d’alerte satellitaire déjà existants, tels Cospas-Sarsat, Spot, Inreach, Iridium, etc. Des services qui ont une faiblesse : ils nécessitent tous l’achat d’un appareil de communication spécifique coûtant 300 à 1 000 euros.

Tarifs moins élevés

Le nouveau service de Starlink sera intégré gratuitement aux forfaits haut de gamme de T-Mobile, mais payant pour les forfaits économiques. Selon le PDG de T-Mobile, les tarifs des messages seront nettement inférieurs à ceux des offres satellitaires existantes – dont les tarifs varient fortement, mais coûtent environ 50 euros par mois pour les services de messagerie de Spot et Inreach.

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Sur scène, le PDG de T-Mobile a appelé les plus gros opérateurs mondiaux à le contacter afin de généraliser l’offre de connexion satellitaire à tous les continents, dans le cadre de ses partenariats d’itinérance.

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Written by Milo

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