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Qualité de l’air à Québec: Sol Zanetti veut des réponses dans le dossier du nickel

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À la veille du déclenchement des élections, le solidaire Sol Zanetti réclame plus de transparence et des actions concrètes de la part de la santé publique dans le dossier du nickel dans l’air à Québec.

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En mai dernier, notre Bureau parlementaire dévoilait que le directeur de santé publique, Luc Boileau, comptait analyser de nouveaux faits dans le dossier du nickel à Québec comme sa présence sous forme de pentlandite, un sulfure qui pourrait être cancérigène et qui serait présent dans l’air de Limoilou. 

Depuis, c’est silence radio à ce sujet de la part du directeur de santé publique. « C’est une position qui est intenable », plaide en entrevue M. Zanetti, qui estime que le résultat de cette analyse « pourrait être un point tournant ».

Dans une lettre envoyée au directeur Luc Boileau, l’élu du comté de Jean-Lesage s’impatiente. Il réclame au plus vite plus de transparence et le résultat des analyses. 

Pas de réponses

« La population est en droit d’obtenir une opinion scientifique étayée de votre part », écrit le député. Luc Boileau a de plus indiqué que malgré ces analyses, la norme ne sera pas réévaluée. 

« Je dois vous dire que j’ai été extrêmement surpris et choqué de lire dans les médias que le ministre de l’Environnement, s’appuyant sur la position de la Direction générale de la santé publique (DGSQ), ne compte pas changer la norme quoi qu’il en soit. N’est-ce pas totalement incohérent de dire d’un côté qu’on analysera de nouveaux faits, mais qu’au final on affirme d’emblée qu’on ne tiendra pas compte des résultats ? »

Entrée en vigueur en avril dernier, le nouveau règlement sur la qualité de l’air permet à l’industrie chimique et aux minières de quintupler les émissions quotidiennes de nickel dans l’air. M. Zanetti estime que les récentes interventions rapides de la direction générale à Rouyn-Noranda dans le dossier de l’arsenic démontrent qu’elle peut jouer son rôle convenablement et prendre ses responsabilités. 

« Votre action dans le dossier de la pollution de l’air à Québec contraste aussi avec votre action dans le dossier de Rouyn-Noranda. En fait, votre action dans le dossier du nickel rappelle celle de votre prédécesseur dans le dossier de l’arsenic. Il s’est comporté davantage comme un sous-ministre que comme un directeur de santé publique », peste l’élu. 

Le ministère de la Santé soutient que les travaux de la direction générale de santé publique « se sont récemment concentrés sur les analyses des impacts des émissions de la Fonderie Horne ». Mais, « dès que cela sera possible », l’organisation assure que « dans un souci constant de prioriser la santé » les informations seront analysées.

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