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L’annulation du décollage de la mission Artemis est-elle inquiétante?

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Le décollage de la nouvelle fusée de la Nasa pour la Lune, la plus puissante du monde, a été annulé lundi en raison d’un problème technique. La mission pourrait toujours avoir lieu lors de la prochaine fenêtre de tir, selon l’agence spatiale américaine.

La mission Artemis 1 pourra-t-elle décoller dans les prochains jours? Alors que le décollage de la nouvelle fusée de la Nasa pour la Lune a été annulé ce lundi en raison d’un problème technique, une prochaine fenêtre de tir serait possible vendredi, selon l’agence spatiale américaine.

“Nous gardons l’option de vendredi”, a déclaré lors d’une conférence de presse Mike Sarafin, en charge de la mission, sans vouloir s’avancer davantage.

Les analyses des équipes de la Nasa doivent reprendre dès ce mardi pour se faire une meilleure idée du temps nécessaire pour régler les problèmes survenus, notamment concernant l’un des moteurs.

Le lancement, initialement prévu à 8h33 (14h33 heure française) depuis l’aire de lancement 39B du centre spatial Kennedy, a été annulé en raison d’un problème sur l’un des quatre moteurs, sous l’étage principal de la fusée.

“La prudence est de mise”

“Si nous parvenons à résoudre ce problème à partir de l’aire de lancement dans les 48 ou 72 heures à venir, vendredi est tout à fait possible”, a ajouté la Nasa, lors d’une conférence de presse. L’agence spatiale doit tenir un nouveau point presse à minuit ce mardi, heure française, pour annoncer si la date de vendredi est retenue pour le lancement.

Ce retard n’a rien d’exceptionnel dans l’histoire de l’exploration spatiale. Compte tenu de la teneur de la mission, qui a pour objectif de tester le matériel, avant un vol habité, “la prudence est de mise”, explique Philippe Perrin, astronaute ESA, au micro de BFMTV.

“On n’est pas sur un vol ordinaire mais sur un vol d’essai (…) L’idée n’était pas de faire une mission particulière mais de calibrer le matériel”, ajoute l’astronaute.

“On préfère toujours les bonnes décisions de report que l’audace excessive d’y aller quand même”, abonde le spationaute Jean-François Clervoy. D’autant que le lancement de cette fusée, la plus puissante du monde, est une première. “C’est tout à fait normal pour un premier lancement, un premier engin, et une premiere fusée de cette taille”, assure François Forget, planétologue et directeur de recherche au CNRS.

“On ne met pas le feu à la bougie tant qu’on n’est pas sûr de son coup”, a expliqué de son côté Bill Nelson, le patron de la Nasa, devant la presse.

La première étape vers Mars

Si le décollage n’a pas lieu vendredi, une autre fenêtre de tir existe lundi 5 septembre. Puis la possibilité de décollage est interrompue jusqu’au 19 septembre.

La mission doit propulser la capsule Orion sans équipage jusqu’en orbite autour de la Lune, afin de vérifier que le véhicule est sûr pour de futurs astronautes – dont la première femme et la première personne de couleur qui marcheront sur la surface lunaire.

Ce voyage jusqu’à la Lune est le premier de plusieurs autres qui doivent, à terme, permettre à l’homme de se rendre sur Mars.

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