Germain
[ad_1]
La maison-mère de la messagerie Snapchat envisage de se séparer d’environ 20 % de ses salariés. À la suite de cette annonce, l’action du groupe a perdu 2,53 % à Wall Street.
Mauvaise nouvelle pour Snap. La maison-mère de l’application de messagerie Snapchat s’apprête à supprimer environ 20 % de ses effectifs. Concrètement, plus de 1200 salariés sur les 6400 que compte le groupe, sont appelés à quitter l’entreprise dans un avenir très proche, rapporte le site spécialisé The Verge qui cite des sources proches.
La messagerie au petit fantôme débute sa vague de licenciements dès ce mercredi et certains départements du groupe sont plus durement touchés que d’autres. Ainsi, le pôle en charge du développement de jeux vidéo pour l’application, l’équipe qui s’occupe de Zenly, l’application de cartographie sociale rachetée par Snap en 2017, et la division hardware du groupe vont subir d’importantes coupes, énumère The Verge. Snapchat a d’ailleurs récemment annoncé que son mini-drone Pixy n’aurait pas de successeur pour le moment.
Des résultats économiques décevants
En réaction à ces informations, l’action Snap a baissé de 2,53 % en fin de séance à la Bourse de New York, mardi 30 août, et reculé de plus de 4 % supplémentaires dans les échanges électroniques suivant la clôture officielle, a précisé l’AFP. Bien que l’ampleur de cette vague de licenciements soit significative, ce n’est pas forcément une surprise: Snap a déclaré en juillet qu’il comptait ralentir les embauches et s’employait à chercher des moyens de réduire ses coûts.
Il faut dire que le cours de son action a perdu près de 80 % de sa valeur depuis le début de l’année. En juillet déjà, le groupe s’effondrait de plus de 35 % à Wall Street après avoir fait état d’une perte de 442 millions de dollars au deuxième trimestre. Échaudée, l’entreprise n’a pas souhaité donner de prévisions financières pour le troisième trimestre.
Snapchat+ comme planche de salut
Dans un contexte de diminution de ses recettes publicitaires, la maison-mère de Snapchat cherche à diversifier ses sources de revenus afin de reprendre le contrôle. Dans cette optique, le groupe, qui n’a jamais dégagé de bénéfice net annuel, a lancé Snapchat+, une version payante de l’application.
Pour 3,99 euros par mois, cet abonnement premium donne accès à des options de personnalisation inédites. Cette nouvelle fonctionnalité connaît un succès rapide. D’après le réseau social, un million d’abonnés se sont laissés séduire depuis son lancement il y a un mois.
[ad_2]
