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un skipper rescapé de la tempête en Corse témoigne

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Nicolas Perreira Da Rocha se trouvait sur son bateau quand s’est déclarée le 18 août au matin la violente tempête en Corse qui a fait 5 morts. Pour BFMTV, il est revenu sur cette journée.

Le 18 août au matin, Nicolas Pereira Da Costa se trouvait sur son bateau, amarré le long des côtes corses. Au même moment où se déclarait une des plus violentes tempêtes de l’histoire de l’Île de Beauté, qui a entraîné la mort de cinq personnes.

“Le changement climatique, moi, je l’ai pris en pleine face”, a-t-il indiqué ce mardi sur BFMTV.

“D’un seul coup, vous êtes dans la tempête”

Car Nicolas Pereira Da Costa est un rescapé climatique. Sur son bateau, face aux vents violents et à la force des vagues, il a failli perdre la vie. “Quand vous vous réveillez à 8h du matin avec un coup de tonnerre et 224 km/h de vent d’un seul coup, vous êtes dans la tempête”, a-t-il déclaré.

Dans un premier temps, il a bien tenté de redémarrer son embarcation, pour tenter d’échapper à la houle. Peine perdue. “Le bateau, en quelques secondes, a été projeté dans le sable. Je n’avais plus aucune chance de le sauver”.

Nicolas Pereira Da Costa s’est alors retrouvé face un choix cornélien. Sauter dans l’eau, au risque de se noyer, ou rester coûte que coûte sur son bateau?

“J’étais aux commandes, à lutter. Mais quand j’ai vu que mon mât était en train de se désintégrer, j’ai sauté pour ne pas être découpé”, a relaté le skipper. Dans l’eau, la force des vagues est comme “une machine à laver”.

“Je n’ai plus rien”

Face à la puissance de la houle, il perd ses effets personnels, mais parvient finalement à regagner le bord et court alors sur la plage pour échapper aux vagues.

Plus de deux semaines après la tempête, il en veut toujours à Météo-France, qui n’avait pas placé l’Île de Beauté en vigilance rouge le 18 août. “On s’est tout retrouvés dépourvus”.

“Le réchauffement climatique m’a pris mon bateau, ma maison. Maintenant, je n’ai plus rien, tout est au fond de l’eau, tout est réduit en miettes”, a-t-il constaté ce mardi, amer.

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Written by Stephanie

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