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Des produits pour enfants du Dollorama contiendraient des métaux lourds toxiques

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Une nouvelle étude publiée fin août par Environmental Defence a révélé la présence de métaux lourds, tels que le plomb, et d’autres produits chimiques toxiques dans les articles pour enfants vendus dans les Dollarama et Dollar Tree. 

Le rapport a dévoilé la présence de phtalates, de bisphénols et de «produits chimiques éternels» ou PFAS dans une variété d’aliments, de jouets, et d’articles pour enfants. Ces produits chimiques sont particulièrement nocifs pour les populations vulnérables telles que les enfants.

Un traqueur d’activité et des écouteurs pour enfants contenaient plus de 8000 fois le niveau externe de plomb établi pour les produits pour enfants.

«Il y a un manque de réglementation pour le plomb présent dans les produits, malgré la tendance de ces produits à se désagréger et à exposer leurs dangereux composants cachés, a déclaré Cassie Barker, responsable principale du programme Toxics chez Environmental Defence. Cette lacune dans la réglementation est une échappatoire que les magasins à un dollar utilisent pour vendre des produits contenant des niveaux élevés de plomb sans enfreindre les lois.»

Selon l’experte, il ne devrait pas y avoir de limite concernant la sécurité pour le plomb. Les produits pour enfants ne devraient tout simplement pas contenir cette substance dangereuse.

D’après le rapport, au moins un produit sur quatre testé contenait des produits chimiques toxiques, y compris du plomb dans les produits pour enfants et les appareils électroniques tels que les écouteurs.

Tous les tickets de caisse testés contenaient du bisphénol-S (BPS).

Toutes les boîtes de conserve testées contenaient des produits chimiques toxiques (60 % avec du BPA, 40 % avec du PVC et de la résine polyester).

Tous les emballages de maïs soufflé pour micro-ondes testés contenaient des PFAS.

Les expositions aux métaux lourds et aux produits chimiques dangereux, même en petites quantités, ont des impacts sur la reproduction, le comportement, le métabolisme et des maladies chroniques telles que le cancer, l’asthme et le diabète.

Les enfants sont particulièrement sensibles aux effets de ces produits en raison de leur corps en croissance rapide.

Les expositions toxiques sont également liées à des troubles d’apprentissage tels qu’un faible QI, le spectre autistique et le trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité (TDAH).

Le rapport met en lumière l’incapacité du système de réglementation du Canada à protéger adéquatement la santé publique, en particulier les populations touchées de manière disproportionnée par les substances toxiques. 

De nombreuses communautés à faible revenu et racisées sont déjà confrontées à des obstacles économiques systémiques et ne peuvent éviter les expositions toxiques en choisissant des alternatives sans produits toxiques plus coûteuses.

«Les communautés racisées et à faible revenu sont ciblées par les détaillants à bas prix qui, malgré leur propre rapport de responsabilité environnementale et sociale, vendent à ces communautés des produits chargés de substances nocives», a déploré la Dr Ingrid Waldron, directrice exécutive du projet Nocivité Environnementale, Inégalités Raciales et Santé Communautaire (ENRICH), un projet de recherche et d’engagement communautaire collaboratif sur le racisme environnemental dans les communautés mi’kmaq et afro-néo-écossaises.

«Pour les individus et les communautés dont la seule option de vente au détail accessible est un magasin à petit prix, nous devons nous assurer qu’ils bénéficient d’une protection égale à ceux dont les privilèges financiers, géographiques et socio-économiques leur permettent de se sortir de ces expositions toxiques», a-t-elle ajouté.



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