Stephanie
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La candidate libérale de la circonscription de Mille-Îles, dans Laval, a affirmé il y a moins d’un an que la CAQ était la meilleure formation pour l’environnement. Aujourd’hui, elle dit exactement le contraire en raison du 3e lien à Québec.
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Lors d’une mêlée de presse à Laval mercredi après-midi, la candidate de Dominique Anglade a dû défendre sa nouvelle allégeance politique.
«Depuis, il y a eu la Fonderie Horne, la hausse des taux de nickel et l’entêtement du tunnel [3e lien à Québec]. Pour moi, c’est un no go. C’est absolument hallucinant qu’il continue dans cette direction-là», a relaté, irritée des questions, Virginie Dufour. Elle soutient aujourd’hui que sa réflexion a commencé en janvier dernier à la suite d’une discussion avec Mme Anglade.
«Je n’ai pas de honte à le dire qu’à l’époque je le pensais.»
Elle dit «que si on est candidat pour la CAQ, aujourd’hui, on doit faire allégeance au tunnel». «Moi, je n’étais pas prête à aller là», a ajouté Mme Dufour, qui a d’ailleurs aussi tenté de devenir candidate pour CAQ pour les élections.
«J’ai vu que la meilleure plateforme environnementale c’était celle de Dominique», a-t-elle plaidé.
La cheffe du PLQ en a d’ailleurs profité pour attaquer la CAQ sur le plan environnemental.
«C’est le parti cette semaine qui nous a demandé de lâcher les GES. On va se dire les choses franchement», a relaté Mme Anglade.
Le meilleur parti
En novembre 2021, Virginie Dufour était militante dans Sainte-Rose pour la CAQ. Elle avait affirmé à La Presse lors d’un congrès que le gouvernement Legault est «le parti qui en fait le plus en environnement», même si elle se questionnait sur les impacts d’un projet comme le 3e lien.
Moins d’un an plus tard, l’ex-conseillère municipale à Laval qui était responsable de l’environnement au sein du comité exécutif, a décidé de se lancer pour le Parti libéral de Québec, dans Mille-Îles.
En entrevue au Journal en août dernier, Mme Dufour a plaidé qu’elle était déçue du bilan de la CAQ. Cette fois, elle affirmait qu’elle «n’aurait pas pu aller au lutrin pour défendre» le projet de 3e lien.
Pour expliquer son changement d’allégeance, Mme Dufour avait dénoncé la possible destruction de milieux humides, avec l’aval de Québec, dans le cadre d’un projet de développement dans Fabreville.
Elle avait également critiqué les propos sur l’immigration du premier ministre sortant, François Legault.
«Je n’ai vraiment pas regretté mon choix parce que, par la suite, j’ai entendu des choses sur la louisianisation du Québec», avait souligné Virginie Dufour.
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