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Vers une révolution pour les batteries grâce aux crabes ?

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[EN VIDÉO] Des batteries qui recyclent des déchets nucléaires
  Des chercheurs de l’université de Bristol ont développé une nouvelle technologie qui utilise les déchets nucléaires pour générer de l’électricité dans une batterie en diamant artificiel. Lorsque celui-ci est bombardé de particules bêta issues de la désintégration du carbone 14 qui le constitue, il génère, pendant plusieurs milliers d’années, un courant électrique. Un courant faible, mais qui pourrait se révéler très utile pour certaines applications. (en anglais) © Université de Bristol 

Le nerf de la mobilité, c’est la batterie. Il y a celles des smartphones, des montres connectées, des tablettes, des accessoires sans fil et celles des voitures électriques. Toutes ces batteries ont un point commun, elles sont difficiles à recycler et des composants, comme le lithium, coûtent cher. Pour régler à la fois les soucis écologiques et de coûts, des chercheurs du Center for Materials Innovation de l’université du Maryland aux États-Unis ont eu l’idée d’utiliser des carapaces de crustacés, et notamment des crabes, pour créer une batterie.

Pourquoi les crustacés ? Parce que le solide blindage du crabe et des autres crustacés est constitué de chitine. Il s’agit d’un biopolymère qui se trouve aussi dans la carapace de certains insectes et même dans la structure des champignons. C’est lui qui vient renforcer leur exosquelette. Cette substance transformée est par ailleurs déjà utilisée sous le nom de chitosane pour de nombreuses applications commerciales. Elle est employée par exemple sous la forme de pilules pour maigrir. En réalité, cela ne fonctionne pas vraiment, mais ces pilules auraient quand même l’avantage de pouvoir réduire le mauvais cholestérol. Pour ce qui est des batteries, c’est en modifiant la chitosane en l’immergeant dans une solution aqueuse d’acide acétique que les scientifiques l’ont transformée en un gel. C’est ce gel particulier, mêlé à du zinc qui peut servir en tant qu’électrolyte d’une batterie.

Biodégradable en cinq mois

Lors de leurs expérimentations, les chercheurs ont pu constater qu’avec ce type d’électrolyte mélangé, la batterie disposait d’un rendement énergétique qui se maintenait à 99,7 %, même après 1.000 cycles de recharges décharge, soit une durée d’utilisation de 400 heures cumulées pour ce prototype. Voilà pour les performances.

Pour ce qui est de l’aspect écologique, ils ont aussi remarqué que la batterie pouvait se biodégrader presque intégralement au bout de cinq mois. Il ne restait alors que les résidus de zinc qui ont pu être recyclés. Le même type d’expérience avait déjà été testé avec une pile constituée de papier, comme l’avait déjà relaté Futura.

Dans ce cas, la pile s’était biodégradée entièrement en un mois. Mais ces batteries animées par les crustacés ont aussi d’autres atouts. Elles ne surchauffent pas, ne s’enflamment pas et ne présentent aucun risque d’explosion. Enfin, et à condition de ne pas les faire à partir de carapace de homards, leur coût de production est largement inférieur à celui des batteries Lithium-ion. Comme l’explique Liangbing Hu, le directeur du centre de recherche de l’université de Mylance dans son communiqué, la chitosane peut être obtenue simplement à partir de déchets de fruits de mer délaissés sur notre table.

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Written by Milo

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