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Démocratie à la Legault | Le Journal de Montréal

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L’Action boréale en Abitibi n’est pas surprise de la brutale exclusion du Comité de Sauvegarde de la rivière Péribonka (CSRP) hors de la table de concertation qui doit définir le projet d’aire protégée de la rivière. Nous avons eu droit au même traitement il y a deux ans lorsque le comité de consultation (GOR) portant sur le destin du caribou forestier nous indiqua la porte. Dans les deux cas, l’ordre est venu directement de Québec.  

Dans les deux cas, il s’agit d’organismes qui travaillent bénévolement depuis des dizaines d’années à préserver des zones de beauté dans ce pays et à les faire connaître au grand public. Et avec succès. Et dans les deux cas, l’Action boréale et le CSRP doivent affronter à la fois l’arrogance continuelle de l’industrie forestière et la duplicité maintenant proverbiale du gouvernement qui ne s’engage qu’à reculons dans la protection de l’environnement, les portes de ses bureaux grandes ouvertes aux lobbyistes des compagnies de bois. Ce sont eux qui ont carrément pris la place du CSRP à la table de concertation du Lac-Saint-Jean. 

Provocation

Ainsi, l’Alliance boréale, ce ramassis de maires roitelets de la région qui considère qu’une aire protégée constitue «une menace considérable pour la foresterie régionale», siège-t-elle paisiblement à cette table. D’en avoir écarté Ève Tremblay, âme du projet Péribonka, ainsi que son équipe, relève de la provocation et de l’offense personnelle. 

La tendance lourde animant la bande à Legault-Fitzgibbon apparaît clairement. Pour obtenir des consensus dans des dossiers controversés – particulièrement ceux qui opposent, d’un côté, les tenants de la conservation à long terme, et de l’autre, ceux de l’exploitation à court terme – on exclut d’emblée ceux qui ne sont pas d’accord avec la bande. 

Alors qu’on dilapide leur héritage naturel, le mépris exprimé envers ceux qui s’inquiètent du sort réservé aux générations futures et qui, bénévolement, consacrent une partie de leur vie à leur préparer un territoire vivable tout en respectant les processus démocratiques, ce mépris envers eux n’a d’égal que celui de Trump envers la démocratie.

On leur enlève maintenant le droit à la parole? Le principe même d’une société démocratique? Le germe d’une dérive totalitaire est bien planté sur les plaines d’Abraham. 

Les scientifiques de ce monde nous répètent que nous sommes au bord d’un précipice écosystémique et qu’il faut effectuer un virage radical et immédiat. Or, il est marqué sur la pancarte électorale dressée sur le bord de la falaise, le slogan de la bande à Legault-Fitzgibbon: «CONTINUONS».

Après vous, messieurs…

Henri Jacob, président, et Richard Desjardins, vice-président de l’Action boréale



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Written by Stephanie

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