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le patron d’ADP appelle à la modération

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Augustin de Romanet appelle ça une période de transition. Le PDG de Groupe ADP (ex-Aéroports de Paris), gestionnaire des aéroports parisiens de Roissy-Charles-de-Gaulle, Orly et du Bourget, a estimé, lundi 19 septembre sur BFM Business, qu’il faudrait « être aussi raisonnable que possible dans ses comportements » dans le voyage aérien pour les vingt ou trente années qui arrivent.

D’après lui, « avant que nous ayons – ce qui sera le cas dans 30 ans – des avions propulsés soit à l’électricité, soit à l’hydrogène, soit avec des carburants durables faits à partir d’électricité verte », il faudra faire preuve de modération pour ce qui est du recours à l’avion.

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« Si demain matin le trafic aérien devait décroître, ce n’est pas une tragédie existentielle pour nous », a-t-il assuré en précisant que la fourniture d’un accueil de qualité était la priorité d’un groupe comme ADP.

« Prise de conscience »

Pour autant, il ne faut pas oublier que « sur le long terme, c’est le transport aérien qui sera le système le moins émetteur de CO2 », a affirmé le PDG. Selon son raisonnement, « l’infrastructure de l’avion, c’est l’air » et si « vous analysez la quantité de CO2 émise pour faire des voies de chemin de fer, du ballast, etc., vous savez que sur le long terme, le transport aérien est extrêmement vertueux », a-t-il insisté dans une comparaison avec le secteur ferroviaire.

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Augustin de Romanet dit anticiper « une continuation de l’extraordinaire demande de voyage dans les pays émergents », qui va encore être « très forte », mais « pour les pays qui ont déjà profité de la croissance très forte du trafic aérien, les pays “privilégiés” comme le nôtre, il n’est pas déraisonnable d’accepter une certaine modération ».

Face à la demande croissante de limitation du trafic aérien pour lutter contre le réchauffement climatique, le patron d’ADP ne se mettra « jamais en travers de ceux qui veulent avoir des comportements plus responsables », a-t-il dit.

Il a également souligné la prise de conscience qui a frappé l’industrie depuis 2019 avec désormais « des compagnies aériennes qui réclament à cor et à cri aux énergéticiens de la production de carburant aérodurable, ainsi que des méthodes pour faire de l’écopilotage ».

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Le Monde avec AFP

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