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Un cocktail de vitamines et de minéraux pourrait prévenir le déclin cognitif

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Les études sur les effets d’une supplémentation orale pour prévenir le déclin cognitif chez les personnes âgées sont d’ordinaire peu concluantes. Pour la première fois, des chercheurs montrent la preuve d’un bénéfice cognitif avec une supplémentation en multivitamines et minéraux chez les personnes âgées, dans une grande étude et sur un plus long terme que d’habitude.

Plus de 46 millions de personnes dans le monde sont touchées par la maladie d’Alzheimer et des démences apparentées. À ce jour, il n’existe pas de traitement approuvé pour les adultes souffrant de troubles cognitifs dus à la maladie d’Alzheimermaladie d’Alzheimer ni pour prévenir le déclin cognitif chez les personnes âgées asymptomatiques.

Dans le cadre du projet COSMOS-Mind (COcoa Supplement and Multivitamin Outcomes Study of the Mind), des chercheurs américains ont voulu savoir si la prise quotidienne d’un extrait de cacao et d’une préparation riche en vitamines et minérauxminéraux pouvait améliorer la cognition chez les femmes et les hommes âgés de 65 ans et plus.

Pourquoi ces choix nutritionnels ? L’extrait de cacao contenait 500 mg de flavanols, susceptibles de ralentir le déclin cognitif en améliorant la vasodilatationvasodilatation cérébrale et le flux sanguin. Le supplément multivitaminé contenait surtout des vitamines Avitamines A, D, K et B9, ainsi que du calciumcalcium, du magnésiummagnésium, du phosphorephosphore… Il est reconnu que les micronutriments et minéraux ciblent de multiples voies biologiques qui soutiennent le fonctionnement normal de l’organisme et du cerveaucerveau. Les carencescarences chez les personnes âgées peuvent alors augmenter le risque de déclin cognitif et de démence. Si l’effet bénéfique de cette supplémentation a déjà été analysée par le passé, les preuves à l’appui restaient mitigées.

Le supplément en vitamines et minéraux a amélioré la mémoire et les fonctions exécutives

L’essai clinique randomisé contrôlé a impliqué 2.262 participants d’au moins 65 ans (73 ans en moyenne). Les chercheurs ont constitué quatre groupes de taille similaire : la prise quotidienne de l’extrait de cacao et du supplément vitaminé, celle de l’extrait de cacao et d’un placeboplacebo, celle du supplément vitaminé et d’un placebo, et celle de placebo uniquement. Pour évaluer l’état cognitif, la mémoire et les fonctions exécutives, les personnes âgées ont passé des tests par téléphone au début de l’étude, puis chaque année pendant trois ans.

Le saviez-vous ?

Les fonctions exécutives sont définies comme l’ensemble des capacités cognitives nécessaires pour contrôler et autoréguler le comportement. Elles nous permettent notamment d’établir, superviser et corriger un plan d’action pour atteindre un objectif.

Les résultats de l’étude sont publiés dans la revue Alzheimer’s & Dementia. Ils indiquent que la consommation quotidienne d’un supplément d’extrait de cacao n’a aucun effet significatif sur la cognition par rapport au placebo. En revanche, celle de la préparation riche en vitamines et minéraux a entraîné une amélioration statistiquement significative de la cognition chez les personnes évaluées, en particulier pour la mémoire et les fonctions exécutives.

De bons résultats mais pas de recommandation

Les chercheurs ont estimé que trois ans de supplémentation en multivitamines se traduisaient par un ralentissement de 60 % du déclin cognitif. Par ailleurs, ils ont souligné que les résultats étaient plus prononcés chez les personnes ayant des antécédents de maladie cardiovasculairemaladie cardiovasculaire, lesquelles présentent déjà un risque accru de déficience et de déclin cognitifs.

Bien qu’il s’agisse de la première preuve d’un bénéfice cognitif avec une supplémentation en multivitamines et minéraux chez les personnes âgées dans une grande étude, les chercheurs ont estimé qu’il était trop tôt pour recommander cette préparation pour prévenir le déclin cognitif. En effet, des recherches supplémentaires sont nécessaires dans un groupe de personnes plus large et plus diversifié.


Alzheimer : que dit la science sur les compléments alimentaires pour ralentir le déclin cognitif ?

Article de Julie KernJulie Kern, publié le 12/05/2022

La sérinesérine est vendue comme un complément alimentaire « booster » de cerveau. Un essai clinique est en cours pour établir son efficacité dans la maladie d’Alzheimer, mais une étude récente fournit des résultats contradictoires. On fait le point.

Pourra-t-on anticiper la maladie d’Alzheimer grâce à une enzymeenzyme présente dans le sang ? Des chercheurs de l’université de San Diego, en Californie, ont publié dans Cell Metabolism une étude qui indique que l’expression du gènegène codant pour la phosphoglycérate déshydrogénase, abrégé en PHGDH, est plus importante chez les adultes atteints de la maladie d’Alzheimer, même avant l’apparition des premiers symptômessymptômes cognitifs. La PHGDH permet la biosynthèse par l’organisme de la sérine, un acide aminéacide aminé qui a un rôle important dans le système nerveux et la cognition. S’il y a plus de PHGDH produite, on peut s’attendre à ce qu’il y ait plus de sérine produite.

Quels sont les liens entre la maladie d’Alzheimer et le sommeil ?

Or, ce résultat va à l’encontre d’une précédente étude parue en 2020 et menée par des chercheurs français, sous la direction de Gilles Bonvento, directeur d’un laboratoire du CEA qui s’intéresse aux maladies dégénératives. Avec ses collègues, il avait mis en évidence qu’il y avait au contraire un déficit en sérine dans le cerveau de souris atteintes d’Alzheimer par rapport aux souris du même âge saines, et qu’un apport de cet acide aminé restaurait les capacités cognitives perdues des animaux.

Une publicationaussi dans Cell Metabolism, explique que la nouvelle étude ne remet pas en question leur travail et que ces conclusions sont à prendre avec précaution puisque l’équipe de San Diego n’a pas utilisé une technique expérimentale permettant de quantifier la sérine – seulement de s’assurer de sa présence – et donc de confirmer ou non si la surexpression du gène de la PHGDH est liée à une production plus importante de sérine dans le cerveau.

La sérine comme « booster » de cerveau ?

Dans un communiqué de presse, Riccardo Calandrelli, l’un le premier coauteur de l’étude de mai 2022, a déclaré que : « Quiconque cherche à recommander ou à prendre de la sérine pour atténuer les symptômes de la maladie d’Alzheimer doit faire preuve de prudence. »

La sérine, sous forme de bonbons gélifiés, fait l’objet d’un essai clinique, actuellement en phase 2a, pour atténuer les troubles cognitifs des patients atteints d’une forme précoce d’Alzheimer. Le Brain Chemistry Lab, un institut de recherche à but non lucratif aux États-Unis, qui sponsorise en partie l’essai clinique, a également réagi à ces nouveaux résultats, soulignant que malgré leur déclaration à propos de la sérine « ces chercheurs n’ont pas mesuré la L-sérine dans le cerveau, ni réalisé d’étude clinique ».

Difficile à l’heure actuelle de conclure sur un quelconque effet positif ou négatif de la sérine dans le cadre de la maladie d’Alzheimer. Seul un essai clinique robuste pourra trancher. En attendant, il n’est pas conseillé de prendre des compléments alimentaires à base de sérine pour espérer soigner une maladie neurodégénérativemaladie neurodégénérative comme Alzheimer.

 

 

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Written by Barbara

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