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comment Meta et Google mettent la pression sur leurs employés

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Meta cherche à réduire ses dépenses d’au moins 10%. Pour cela, le géant réorganise ses services, ce qui le conduit à se séparer d’un bon nombre de ses employés. Dans l’idée, il s’agit de trouver un autre poste dans l’entreprise, sinon c’est la porte. Tout comme chez Google.

Dans la Silicon Valley, les réductions de personnel sont notables après que les plus grandes entreprises ont embauché à une vitesse folle pendant la pandémie.

Depuis plusieurs mois, Facebook est ainsi confronté à une croissance ralentie et à une concurrence accrue. Meta, la maison mère, cherche à réduire ses dépenses d’au moins 10% et a donc commencé à réduire ses effectifs, sans donner la proportion, en réorganisant ses services. En pratique, l’entreprise donne aux employés concernés un délai limité pour postuler à d’autres postes au sein de l’entreprise, selon des cadres actuels, interrogés par le Wall Street Journal qui a mené une enquête à ce sujet. Faute de trouver un autre poste en interne, ce sera la porte.

Ces réductions budgétaires devraient être le prélude à des coupes plus importantes, prédisent les personnes interrogées par le journal américain. Si certaines économies proviennent de la réduction des frais généraux, une grande partie d’entre elles devrait venir de la réduction des effectifs. Le mot licenciement n’a jamais été prononcé en interne préférant les terme de “gel d’embauches” et “priorités”. Ces pratiques ne seraient pas nouvelles chez Meta.

Même pratique chez Google

Google aussi doit prendre des mesures de réduction des coûts. L’entreprise a également demandé à certains employés de postuler à de nouveaux emplois au sein de Google s’ils souhaitent rester dans l’entreprise.

C’est le cas de l’incubateur de startups Area 120, qui appartient à Alphabet, la maison-mère de Google. La semaine dernière, le groupe a prévenu la moitié des plus de 100 employés, qu’ils devraient trouver un autre emploi dans l’entreprise dans les 90 jours.

Google donne généralement 60 jours aux employés pour postuler à d’autres fonctions au sein de l’entreprise si leur emploi a été supprimé.

Contexte difficile pour les GAFAM

En mai 2021, Tom Allison, responsable de l’application Facebook, a rédigé un mémo intitulé “Pourquoi est-il si difficile d’embaucher en ce moment?” Il déplore un “déséquilibre majeur de l’offre et de la demande entre nos besoins d’embauche et la disponibilité des talents.”

Le cours de l’action de Meta a perdu plus de 56,6 % depuis le début de l’année 2022, et la valeur boursière de la société a chuté de plus de 685 milliards de dollars.

Chez Google, le cours de l’action a également chuté de 27,3 % au cours de l’année écoulée. En juillet, Sundar Pichai, directeur général d’Alphabet, a déclaré que Google ralentirait les embauches pour le reste de l’année et a exhorté les employés à être “plus entreprenants.” Il a prévenu qu’il souhaitait que l’entreprise devienne 20 % plus productive.

De son côté, Snapchat a annoncé publiquement des licenciements. La semaine dernière, la société a déclaré qu’elle allait supprimer environ 20 % de son personnel après avoir augmenté ses effectifs d’environ 65 % depuis la fin de 2020.

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