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Défenseur de la langue française, il attaque l’Etat en justice pour rebaptiser la “French Tech”

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D’autres termes anglophones comme “Next 40” ou “Choose France” sont visés par l’association, qui demande leur traduction en français.

Des entreprises de la French Tech vont peut-être devoir mettre leurs angliscismes de côté. L’association Francophonie Avenir (Afrav) a porté plainte contre l’Etat français afin que plusieurs marques et labels anglophones changent de nom et trouvent une traduction française. Le procès a lieu ce jeudi 22 septembre au tribunal administratif de Paris, rapporte Le Point. Pour rappel, la French Tech est un label officiel regroupant de jeunes entreprises technologiques françaises.

Dans le viseur de l’association, en plus du terme “French Tech”, il y a notamment le label Next 40, une sélection d’entreprises profitant du label en question, mais aussi Choose France, un sommet qui réunit chaque année des dirigeants de grandes entreprises étrangères et françaises. La liste s’allonge avec le Health Data Hub, la plateforme de données de santé française et le French Impact, l’accélérateur d’innovation du ministère de la Transition écologique et solidaire.

Pour arriver à ses fins, l’association s’appuie la loi Toubon votée en 1994. Cette loi interdit à tout acteur public d’utiliser “une expression ou un terme étrangers” dans une marque ou appellation qu’il crée, dès lors qu’un mot équivalent existe en français. La réglementation est toutefois ambiguë sur la manière dont l’existence d’un “mot équivalent” en français peut être prouvée.

Un retraité engagé pour sa cause

Celui qui s’attaque à l’angliscime à travers son association, est Régis Ravat, un retraité du Gard, ancien employé de Carrefour et délégué CGT. Au total, 80 personnes ont rejoint son association.

“Ce n’est pas notre problème, notre travail, c’est de faire respecter la loi. À eux de trouver le bon slogan”, rappelle-t-il au Point, concernant d’éventuels nom francophones à trouver pour remplacer ces versions anglophones.  

Son combat personnel ne date pas d’hier. Déjà dans les rayons de Carrefour, il avait lancé une pétition contre l’angliscisme de certaines marques, ce qui lui avait valu d’être convoqué au siège. Sur son compte Twitter, il relève au quotidien les angliscismes qu’il trouve dans les journaux télévisés.

Comme le rappelle Le Point, l’association de Régis Ravat a déjà remporté des procès, notamment contre la mairie de Nîmes, qui ne traduisait ses panneaux touristiques qu’en anglais et contre le ministère de l’Enseignement supérieur, qui voulait rendre l’anglais obligatoire pour l’obtention de toute licence professionnelle.

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Written by Germain

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