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40 études démontrent la présence de produits chimiques dans tous les cordons ombilicaux

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Dans les 40 études reprises, “un large éventail de PFAS dans le sang” des cordons ombilicaux est signalé, alors que ces produits chimiques sont signalés pour leur toxicité.

Contaminé dès le ventre de la mère? Des membres de l’Environmental Working Group (EWG) – activistes américain spécialisés dans la recherche de produits chimiques toxiques – ont analysé 40 études détectant la présence et les effets sur la santé des PFAS (substances perfluoroalkylées) dans le cordon ombilical. Les 40 recherches “ont signalé la détection d’un large éventail de PFAS dans le sang” de tous les cordons étudiés, expliquent-ils dans leur étude, parue mi-septembre.

Les PFAS sont une famille regroupant des milliers de produits chimiques, dont “certains sont connus pour s’accumuler dans les êtres vivants et provoquer des effets toxiques”, écrit l’Agence européenne des produits chimiques (Echa).

“Avant même de venir au monde, vous êtes déjà exposé aux PFAS”, s’inquiète auprès du Guardian, Uloma Uche, chercheuse en sciences de la santé environnementale au sein de l’EWG.

“Des dommages au développement du fœtus et de l’enfant”

Les 40 études reprises ont été réalisées aux États-Unis et dans 11 autres pays, explique l’EWG, comme le Brésil, la Chine ou encore le Japon. Au total 30.000 échantillons ont été analysés, précise le Guardian. Parmi les 40 documents scientifiques, seize ont démontré des liens entre l’exposition aux PFAS dans le sang du cordon et “des modifications des molécules vitales de l’organisme” ainsi que “des dommages au développement du fœtus et de l’enfant.”

Et au moins quatorze études ont démontré “une association entre les PFAS dans le sang du cordon, la détection des PFAS plus tard dans l’enfance ou un risque accru d’impacts sur la santé à l’âge adulte, ou une combinaison des trois.”

Les cordons ombilicaux ont été analysés car c’est par cette voie que le foetus se nourrit, et absorbe donc ce que la mère ingère, or les fœtus sont “plus vulnérables à ces expositions parce que leur corps en développement n’a pas les mécanismes nécessaires pour faire face aux produits chimiques”, explique Uloma Uche.

Selon leurs observations, les problèmes de santé pouvant être causés après une exposition par des PFAS dans le sang du cordon ombilical peuvent être multiples, allant d’une augmentation du cholestérol à des problèmes cardiovasculaires plus tard dans leur vie.

Des “produits chimiques éternels”

Si le focus se fait dans cette étude sur les fœtus, ce qu’on y lit, c’est surtout que les PFAS peuvent être retrouvés un peu partout, tout le temps. Ils sont même surnommés les “produits chimiques éternels” car ils sont très peu dégradables dans l’environnement et certains s’accumulent.

S’ils sont encore utilisés, c’est pour leurs propriétés très intéressantes pour l’industrie, par exemple ils restent stables sous haute chaleur et certains sont imperméabilisants. On les retrouve dans les industries de “l’aérospatiale et la défense, l’automobile, l’aviation, les matériaux en contact avec les aliments, les textiles, le cuir et l’habillement, la construction et les produits ménagers, l’électronique, la lutte contre les incendies, la transformation des aliments et les articles médicaux”, liste l’Echa.

“Extrêmement persistants, les PFAS se retrouvent dans tous les compartiments de l’environnement et peuvent contaminer les populations à travers l’alimentation ou l’eau consommée”, écrit l’Anses (l’Agence du médicament).

Pour limiter au plus son exposition aux PFAS, l’EWG recommande d’acheter un filtre PFAS pour l’eau du robinet, d’éviter les “produits qui annoncent des propriétés durables, antiadhésives et imperméables” et les fast-foods “en raison des revêtements résistants à la graisse sur les emballages alimentaires”. L’organisation appelle aussi les pouvoirs publics à agir pour interdire ces produits chimiques.

Salomé Vincendon

Salomé Vincendon Journaliste BFMTV

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Written by Barbara

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