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La Covid-19 augmenterait le risque de développer un diabète de type 1

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La pandémie de Covid-19 va laisser des traces. Une récente étude suggère qu’un diagnostic positif au SARS-CoV-2 augmenterait le risque de souffrir d’un diabète de type 1 de 60 % chez les jeunes de moins de 18 ans par rapport à ceux qui n’ont pas été infectés.

Si on connaît relativement bien la physiopathologie du diabète de type 1 et son caractère auto-immun, la recherche a beaucoup de mal à cerner les causes qui déterminent cette maladie. L’hypothèse virale a souvent été avancée avec des infections à des virus tels que l’herpès. Récemment, une nouvelle étude de cohorte a été présentée lors d’un congrès académique en Suède par des chercheurs norvégiens. En utilisant les registres de santé nationaux, ils ont étudié le risque de développer un diabète de type 1 chez les jeunes âgés de moins de 18 ans positifs à la Covid-19 entre mars 2020 et mars 2022. Outre la fin de l’étude, le suivi prenait fin dès lors que l’adolescent atteignait la majorité ou mourait malheureusement des suites de l’infection. 

Des données antérieures 

Un rapport du Central Disease Center, aux États-Unis, suggérait en début d’année 2022 qu’après une infection au SARS-CoV-2, les enfants avaient 2,5 fois plus de risques de se voir diagnostiquer un diabète. Cependant, les études menant à ce constat prennent en compte les deux types de diabète et ne prennent pas en compte des facteurs de confusion cruciaux comme l’état de santé général, la prise de médicaments, l’ethnie, le diagnostic d’obésité ou encore les déterminants sociaux. Dès lors, il était difficile de conclure fermement sur la base de ces chiffres. 

L’étude norvégienne : un risque toujours faible mais supérieur de 60 %

En comparant les enfants et les adolescents ayant reçu un diagnostic positif à la Covid-19 (424.354) et ceux qui n’ont pas reçu de tel diagnostic ou ont été testés négatif (775.646), les chercheurs suggèrent qu’il existe une augmentation du risque de diabète de type 1 de 60 % passant de 0,08 % à 0,13 % après un diagnostic positif à la Covid-19 chez les jeunes âgés de moins de 18 ans. Les facteurs de confusion importants ont été pris en compte dans l’analyse statistique de l’étude, ce qui rend les résultats plus robustes. En revanche, on ne sait pas si la gravité des symptômes ou la souche de SARS-CoV-2 joue un rôle dans la variation du risque étant donné que ces paramètres n’ont pas été évalués dans l’étude. Ces questions de recherche restent sans réponse pour l’instant. 

Des pistes d’explications

Comme nous l’évoquions en préambule, ce n’est pas la première fois qu’un virus est présent sur le banc des accusés concernant le diabète de type 1. Pour corroborer ces résultats épidémiologiques, on dispose d’études qui montrent que le SARS-CoV-2 est en capacité d’attaquer les cellules bêta du pancréas qui produisent l’insuline. Aussi, l’inflammation et la tempête de cytokines causées par l’infection pourraient être une explication cohérente. Il faudra d’autres études pour en savoir plus à ce sujet. 

Des conséquences qui montrent qu’il ne suffit pas de prendre en compte les décès

En plein cœur de la pandémie, on se souvient de certaines analyses suggérant que les confinements entraîneraient plus de décès qu’autre chose au final. Si ces projections ont largement été critiquées, les récents résultats nous rappellent que dans une telle pandémie il ne suffit pas de compter les morts. Les séquelles que peuvent entraîner des virus tels que le SARS-CoV-2 sont importantes et ont la capacité de rendre l’existence très compliquée et difficile. Il va de soi que l’activité économique est également impactée par cet état de fait. Il faudra garder cela à l’esprit lorsqu’une prochaine pandémie surviendra. 

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