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Fonderie Horne: Legault accepterait de vivre à proximité de l’usine

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ROUYN-NORANDA | François Legault accepterait de vivre à proximité de la Fonderie Horne avec des émanations de 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube d’air, mais remet le sort de l’usine entre les mains des citoyens de Rouyn-Noranda. Un groupe de médecins réclament plutôt une «décision politique» de sa part, à l’instar de ce qu’il fait dans le dossier du 3e lien 

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«M. Legault, il prend des décisions politiques pour le 3elien, moi je ne peux pas croire que M. Legault n’est pas capable de prendre une décision politique pour la protection de la santé des citoyens. À Rouyn Noranda, un citoyen vaut autant qu’un citoyen ailleurs au Québec», affirme le porte-parole du comité IMPACTE (Initiative médicale pour une action contre la toxicité environnementale), le Dr Frédéric Bonin.  

Il faisait partie du groupe de manifestants qui attendaient jeudi le premier ministre sortant à Rouyn-Noranda. «Nos vies valent plus que leurs profits», scandaient les quelque soixante personnes présentes.  

Le Dr Frédéric Bonin soutient que la santé des citoyens de Rouyn-Noranda n’est pas assurée avec le taux d’émissions d’arsenic dans l’air de la Fonderie au cours des cinq prochaines années.  

L’entreprise qui exploite l’usine, Glencore, s’est engagée à réduire à 15 nanogrammes d’arsenic par mètre cube d’air d’ici cinq ans, un taux qui est cinq fois plus élevé que la norme québécoise.  

Mais d’ici là, la fumée qui sort des cheminés de la Fonderie sera plus concentrée en arsenic que ce que la Santé publique considère comme «acceptable» pour la santé des gens. À l’heure actuelle, les émanations de l’usine atteignent 87 nanogrammes d’arsenic dans l’air.  


GENEVIEVE LAJOIE/ JOURNAL DE MONTRÉAL

Le Dr Bonin, qui dit représenter la majorité des médecins de Rouyn-Noranda, demande au gouvernement de prendre ses responsabilités et de forcer Glencore à réduire ses émissions d’arsenic à trois nanogrammes, à savoir la norme québécoise.  

Mais François Legault rejette la responsabilité dans la cour des Rouynorandiens. Lui-même accepterait de vivre à proximité de l’usine.  

«Personnellement, quand la Santé publique dit, c’est un niveau acceptable à 15 nanogrammes, personnellement ça me satisferait. Par contre, ce n’est pas à moi de prendre la décision, c’est aux citoyens de Rouyn-Noranda», a-t-il affirmé jeudi, après s’être entretenu avec les conseillers municipaux du coin.  

«C’est une décision qui va être importante, critique pour Rouyn-Noranda», a fait valoir François Legault, qui souhaite un règlement rapide, sans toutefois donner d’échéancier.  

«Est-ce qu’on ferme l’usine ou on accepte la proposition finale bonifiée de l’entreprise?», a renchéri le chef caquiste, qui n’exclut aucune option pour consulter les gens, même un référendum, mais se montre plus favorable à ce que les élus locaux tranchent la question.  

Pas le jeu du plus « game »

« Ce n’est pas une question de : “qui est game d’aller habiter autour de la fonderie” », a réagi Gabriel Nadeau-Dubois, lors d’une mêlée de presse à Laval. 

« C’est une question de leadership et c’est une question de principe aussi. Au Québec, c’est qui, qui fait la loi? Les compagnies ou le gouvernement », a demandé le co-porte-parole de Québec solidaire, qui reproche à François Legault d’avoir failli à la tâche dans ce dossier au cours des quatre dernières années. 

« La job d’un leader, ce n’est pas de dire : “moi ça ne me dérangerait pas (de vivre près de la fonderie)”. C’est d’écouter les gens, considère M. Nadeau-Dubois. Puis quand les gens disent : “on a peur pour notre santé puis pour la santé de nos enfants “, c’est d’agir plutôt que de se mettre à genoux devant une multinationale. » 

– Avec la collaboration de Marc-André Gagnon, Bureau parlementaire

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Written by Stephanie

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