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les vaccins adaptés à Omicron disponibles en France dès le 3 octobre

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Un médecin s’apprête à injecter une dose de vaccin contre le Covid 19 ciblant particulièrement les variants BA.4 et BA.5, en Pennsylvanie, aux Etats-Unis, le 8 septembre 2022.

Annoncée de longue date, la campagne de vaccination automnale contre le Covid-19 doit commencer lundi 3 octobre. Il s’agit en réalité du prolongement de la campagne pour le deuxième rappel ouverte dès mars aux plus de 80 ans et élargie en avril aux 60-80 ans. A une différence – notable – près : désormais, des vaccins dits « bivalents », adaptés au variant Omicron, sont disponibles, en plus de ceux dont on disposait jusque-là. Des alliés de taille dans la bataille contre le virus SARS-CoV-2, qui repart à l’attaque depuis début septembre.

Comment cela va-t-il se passer concrètement ? Depuis le 26 septembre, les médecins, pharmaciens, infirmiers et autres professionnels autorisés à vacciner contre le Covid-19, peuvent commander des doses du nouveau vaccin de Moderna adapté à BA.1, le sous-variant d’Omicron qui était majoritaire en janvier. Pour cette première livraison, prévue entre jeudi et vendredi, seulement 576 000 doses étaient disponibles, « un nombre relativement limité », admet la direction générale de la santé (DGS) dans une note envoyée à tous les professionnels de santé le 23 septembre.

Mais « d’ici fin octobre, plusieurs millions de doses de vaccins adaptés seront livrées en stock national », peut-on lire dans une autre note envoyée le 28 septembre. Dès le 3 octobre, le vaccin de Pfizer adapté, lui, au sous-variant BA.5, actuellement majoritaire, pourra lui aussi être commandé, pour une livraison entre le 6 et le 11 octobre.

De son côté, le vaccin de Moderna adapté à BA.5 est depuis mardi en cours d’évaluation par l’Agence européenne du médicament (EMA), qui devrait bientôt rendre sa décision. « Mais il n’y a pas de raison de penser que son efficacité soit moindre que le vaccin adapté à BA.1 », souligne Jean-Daniel Lelièvre, professeur en immunologie et expert en vaccins pour le compte de la Haute Autorité de santé (HAS).

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Covid-19 : la HAS recommande la vaccination des seniors et des personnes fragiles contre les sous-variants d’Omicron dès le 18 octobre

Le rythme d’injections au plus bas

Le profil des personnes concernées par cette dose supplémentaire n’a pas changé depuis juillet ; il a été rappelé dans le dernier avis de la HAS sur le sujet : les résidents d’Ehpad, les personnes de 60 ans et plus, les immunodéprimés, les personnes souffrant de comorbidités, les femmes enceintes, dès le premier trimestre de grossesse. Une population estimée à plus de 17 millions de personnes. Les personnes en contact régulier avec des personnes vulnérables sont aussi concernées, ce qui inclut les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social – sans obligation.

Malgré ces recommandations relativement anciennes, les personnes éligibles ne se sont jusque-là pas déplacées en masse : un peu plus de 6 millions de personnes ont reçu deux doses de rappel (pour la plupart, il s’agit d’une quatrième dose), soit environ un tiers de celles qui auraient pu en bénéficier. Certes, certaines d’entre elles ont pu être contaminées lors des sixième et septième vagues, retardant ainsi l’injection, mais plus globalement, l’engouement pour la vaccination s’est tassé après le premier rappel, que 82 % de la population totale ont reçu. Le rythme d’injections quotidiennes est au plus bas, avec environ 3 600 doses injectées par jour.

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Written by Stephanie

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