in

le football revoit les standards d’éclairage de ses stades

[ad_1]

Le gouvernement a dévoilé, jeudi 6 octobre, son plan de sobriété énergétique, et le secteur du sport est concerné par certaines annonces. Outre le sujet du chauffage dans les gymnases, qui sera mis en mode hors gel en cas de tension sur le réseau électrique, l’exécutif souhaite que, dans les stades, le temps d’éclairage avant ou après les matchs soit réduit de 50 % pour les compétitions en journée, et de 30 % en soirée. Dans les heures qui ont suivi, la Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé que les stades des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 appliqueraient ce dispositif dès le 7 octobre.

L’éclairage, notamment des stades de football, est un sujet à la fois sensible et révélateur des usages du sport professionnel. Le 26 juillet, avant le premier appel à la sobriété énergétique lancé par la première ministre, Elisabeth Borne, la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait déjà évoqué, au micro de France Info, la possibilité de mettre fin à certains matchs nocturnes. A l’époque, le monde du football avait très mal accueilli la suggestion, qui chamboulait potentiellement l’organisation du football professionnel, l’horaire des matchs… et leur valeur aux yeux des diffuseurs.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Crise énergétique : le plan de sobriété en sept grands points

Mais si le gouvernement incite à nouveau les clubs à baisser significativement la durée d’éclairage de leur stade, c’est bien parce que ce paramètre est un levier d’action important. Par exemple, la Ligue 1, le championnat de football de première division française, s’est fixé des standards de luminosité, destinés à garantir la qualité des images lors des retransmissions télévisées, qui sont très supérieurs à la « vie normale ».

De six à quatre heures

Avant les annonces de jeudi, pour les rencontres de l’élite, le règlement de la LFP exigeait un éclairage très puissant (au moins 1000 lux) et l’allumage de l’enceinte trois heures avant le début de la partie. Ce sera désormais une heure et demie ou deux heures, selon que le match a lieu en journée ou en soirée. Un temps jugé nécessaire pour permettre la réalisation de toutes les activités médias, ainsi que les tests des outils d’aide à l’arbitrage (goal-line technology, vidéo).

Le stade doit ensuite rester éclairé pendant le temps du match (environ une heure quarante-cinq, mi-temps comprise). Jusqu’à présent, l’éclairage était aussi maintenu une heure et demie après le coup de sifflet final, pour une durée totale supérieure à six heures. Désormais, la durée d’allumage totale devrait être d’environ quatre heures.

La puissance d’éclairage, en revanche, restera la même. Lors des grandes rencontres de type Ligue des champions, pour diffuser des images en qualité 4K, le seuil est porté à 2 300 lux. Par comparaison, dans une rue éclairée le soir par un lampadaire classique, l’éclairage est compris entre 20 et 70 lux.

Il vous reste 61.16% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

[ad_2]

What do you think?

Written by Stephanie

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Phénomène météo extraordinaire : l’arc-en-ciel blanc

une Britannique forcée d’accoucher chez elle car son hôpital est plein