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le plan de sobriété en sept grands points

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Annoncé le 23 juin, le plan de sobriété devait être présenté, jeudi 6 octobre, par une partie du gouvernement, à l’issue d’une phase de concertation avec les acteurs économiques, des experts et des représentants du monde associatif ainsi que des énergéticiens. Ce plan, qui vise à éviter les pénuries et les coupures cet hiver du fait de l’arrêt presque total des livraisons de gaz russe et de l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire français passe en revue toutes les consommations. Chauffage, éclairage, déplacements, utilisation des outils numériques : l’objectif affiché est de baisser de 10 % notre consommation d’énergie d’ici à 2024, première étape avant une réduction de 40 % avant 2050 en vue d’atteindre la neutralité carbone.

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Bâtiments et logements

Dans la mesure où les bâtiments représentent à eux seuls 45 % de l’énergie finale consommée en France et génèrent 20 % des émissions directes de gaz à effet de serre, une attention particulière est portée à la manière dont seront désormais chauffés, refroidis et ventilés les logements et les lieux de travail. D’ores et déjà, il s’agit de rappeler la règle – déjà écrite puisqu’elle figure dans le code de l’énergie – de la température maximale à laquelle doivent être chauffés les bureaux, mais aussi les logements, les écoles ou les établissements recevant du public (à l’exception des crèches et des établissements de santé) : 19 °C.

Durant l’été, la climatisation ne doit pas être réglée sous les 26 °C. La nuit, la température sera abaissée à 16 °C dans les bureaux, et à 8 °C si le bâtiment est inoccupé plus de trois jours. Dans les immeubles collectifs, en fonction de la météo, la période de chauffe devra être décalée de quinze jours en début et en fin de saison. En outre, l’utilisation de l’eau chaude sanitaire en dehors des douches doit être modérée.

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Concernant le mode de chauffage, il est promis jusqu’à 9 000 euros d’aide en cas de changement d’une chaudière au gaz pour une pompe à chaleur, pour les logements individuels. Pour le collectif, le dispositif MaPrimeRénov’, associé à une nouvelle aide « Coup de pouce », promet un reste à charge de 250 euros en moyenne par logement si la copropriété s’engage à raccorder l’immeuble à un réseau de chaleur.

Le budget 2023 pour la rénovation énergétique est fixé à 2,5 milliards d’euros. Les pouvoirs publics promettent de mettre l’accent sur les travaux les plus performants

Puisqu’il a été décidé de ne pas fixer de contraintes, une concertation doit être lancée afin de voir s’il serait possible d’avancer la date (fixée à 2027) à partir de laquelle les bâtiments tertiaires équipés d’un système d’une puissance supérieure à 70 kilowatts devront installer un système de pilotage du chauffage et des éclairages.

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