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Au Kenya, des militants et groupes de pression agricoles dénoncent l’autorisation des OGM

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Une cultivatrice de maïs du comté de Kitui, au Kenya, en mars 2021.

Le gouvernement kényan a autorisé, lundi 3 octobre, l’importation et la culture d’organismes génétiquement modifiés (OGM), interdites depuis 2012, pour faire face à la grave sécheresse qui sévit dans le pays. Une décision « précipitée », ont dénoncé jeudi des militants et des groupes de pression agricoles, demandant que la prohibition soit « rétablie ».

« La décision précipitée de lever l’interdiction d’importation d’OGM dans le pays a été prise sans débat public », selon un communiqué signé par une dizaine d’organisations, dont Greenpeace Africa, pour qui « la sécurité alimentaire ne concerne pas uniquement la quantité mais aussi la qualité de la nourriture ». Le Kenya avait banni en 2012 la culture d’OGM, notamment pour protéger les petites exploitations agricoles, majoritaires dans le pays. Une décision critiquée notamment par les Etats-Unis, importants producteurs d’OGM.

Lire aussi : Face à la sécheresse, le Kenya réautorise le maïs génétiquement modifié

Dans un communiqué publié lundi, les autorités ont déclaré vouloir « redéfinir significativement l’agriculture au Kenya » et annoncé l’autorisation de cultures « résistantes aux nuisibles et aux maladies ». Elles ont affirmé s’être basées sur des avis émanant notamment de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avant de prendre leur décision. Mais pour les militants et groupes de pression agricoles, cette décision « va ouvrir le marché à des fermiers américains qui reçoivent d’importantes subventions », ce qui risque de fragiliser les petits producteurs kényans.

A la tête d’une les plus grandes fortunes du pays, William Ruto, élu président en août au terme d’un scrutin serré, a promis de s’attaquer à l’inflation qui frappe notamment les carburants, les produits alimentaires, les semences et les engrais. Une semaine après son arrivée au pouvoir, en septembre, il a divisé par deux le prix des engrais. Ancien ministre de l’agriculture, il a promis de redynamiser le secteur, pilier de l’économie qui pèse 20 % du PIB.

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Le Monde avec AFP

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