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Au MaMA, la filière musicale s’interroge sur la transition écologique des festivals

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La convention professionnelle du Marché des musiques actuelles (MaMA) au Trianon, à Paris, en octobre 2021.

« Nous n’avons plus le choix, et cela coûtera cher. » Le jugement porté par Malika Séguineau est sans appel. La directrice générale du Prodiss, syndicat qui regroupe 400 entreprises dans le domaine des musiques actuelles (producteurs, salles, festivals), résume ainsi les propos de nombre d’intervenants de la 13e édition du Marché des musiques actuelles (MaMA). Organisée du 12 au 14 octobre dans une quinzaine de salles et lieux des quartiers Pigalle-Montmartre-Barbès, à Paris, la convention professionnelle (spectacle, édition, musique enregistrée, institutionnels…) a proposé de réfléchir à l’écoresponsabilité et à la transition écologique du secteur.

Pour Marianne Hocquard, coordinatrice du pôle développement durable au festival We Love Green, les tempêtes qui ont touché cet été certains festivals (les plus médiatisées aux Eurockéennes de Belfort et à We Love Green à Paris), la canicule et la sécheresse qui ont nécessité d’utiliser d’importantes ressources en eau non prévues « ont été des électrochocs, la manifestation concrète du dérèglement climatique ». Mais de ces trois jours, il ressort d’abord que si la prise de conscience est évidente, les constats et les réflexions se succèdent en se heurtant à des réalités et à des injonctions contradictoires.

Lire aussi : We Love Green Festival : l’expérience low-tech de Pierre-Alain Lévêque et Clément Chabot

La crise énergétique actuelle indique clairement que de nombreuses salles vont devoir, déjà pour leur seul fonctionnement hors spectacles, entreprendre des aménagements, voire de lourds travaux. Pour ces milliers de lieux, les propriétaires et le fonctionnement relèvent du privé, du service public, d’une collectivité territoriale ou d’une commune… Qui paiera ? En interne, il faudra aussi former des « référents » chargés de ces thématiques. Mais la question du comment agir, comme celle des budgets restent en suspens.

Nécessaire sobriété

Autre point, celui de la mobilité des publics. Si les incitations à venir en transports collectifs sont devenues habituelles, de nombreux lieux et festivals, qui mènent des études auprès des spectatrices et des spectateurs, constatent que le réflexe de l’usage de la voiture individuelle est encore fort, même quand existent des transports publics en milieu urbain ou des navettes pour rejoindre des manifestations excentrées. Et si les volontés sont là, elles ne sont pas toujours accompagnées. « La région nous a incités à faire des tarifs réduits pour ceux qui venaient en train, explique Stéphane Krasniewski, directeur du festival Les Suds, à Arles (Bouches-du-Rhône), et vice-président du Syndicat des musiques actuelles, … sauf que le dernier TER pour le retour, c’était à 21 heures. »

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Written by Stephanie

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