Germain
[ad_1]
Des influenceurs encouragent le port de vêtements religieux au collège ou au lycée. Le gouvernement attend une réaction du réseau social prisé par les jeunes.
Face aux atteintes à la laïcité à l’école, le gouvernement réclame des comptes à TikTok. Les dirigeants du réseau social ont été convoqués ce jeudi soir à une réunion au ministère de la Jeunesse autour de la secrétaire d’Etat Sarah El Haïry et de Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la transition numérique.
Le gouvernement attend ainsi une réaction de la plateforme face à la multiplication de vidéos qui incitent des jeunes filles à “tester” les collèges et lycées sur port de signes religieux ostentatoires.
Une tendance déjà relevée avant la rentrée de septembre par le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) qui avait accusé la “mouvance islamiste” de remettre “en cause le principe de laïcité à l’école” en s’appuyant notamment sur Twitter ou TikTok.
“La République plus forte que TikTok”
La semaine dernière, le ministre de l’Education Pap Ndiaye avait confirmé une “augmentation des faits d’atteinte au principe de laïcité” dans les écoles, collèges et lycées.
“Il y a bel et bien une vague de port de tenues pouvant être considérées comme religieuses, notamment les abayas, les qamis et les bandanas” indiquait le ministre dans une interview au Monde.
Et le réseau social chinois était déjà dans le viseur de l’exécutif: “la République est plus forte que TikTok”, avait martelé le ministre qui évoquait aussi les “conseils que certains influenceurs mal intentionnés peuvent donner aux adolescents pour déjouer la loi”. Cette question concerne par ailleurs aussi les accueils périscolaires et extrascolaires.
Dans certaines vidéos diffusées sur TikTok, des jeunes filles conseillent par exemple des tee-shirts à col roulé pour cacher leur cou et des bonnets pour cacher leur voile. Des vidéos qui sont parfois vues des centaines de milliers de fois.
[ad_2]
