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Communication, médecine de ville… Le plan d’action de l’ARS Île-de-France contre l’épidémie de bronchiolite



Douze régions sont désormais en phase épidémique, soit quasiment tout le territoire métropolitain, dont l’Île-de-France, où les services pédiatriques subissent des “tensions fortes”. En réaction, l’ARS va mettre plusieurs mesures en place pour préparer le dispositif hivernal.

En Île-de-France comme dans onze autres régions, la phase épidémique a été activée face à l’épidémie de bronchiolite particulièrement précoce. Impactés par un manque d’effectifs, les hôpitaux franciliens subissent des “tensions fortes”, comme l’a indiqué ce jeudi la directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, Amélie Verdier.

Depuis deux semaines, l’épidémie se traduit par “une nette augmentation des passages aux urgences” chez les enfants de moins de deux ans, suivis de davantage d’hospitalisations que l’an dernier. Au risque d’une saturation des hôpitaux: en réanimation pédiatrique, déjà 14 jeunes patients ont dû être transférés hors d’Île-de-France, aux CHU d’Amiens et de Rouen notamment, avait précisé Amélie Verdier auprès de l’AFP.

Accroître le soutien à la médecine de ville

Pour préparer l’hiver et soutenir les hôpitaux, l’ARS va mettre en place un plan d’action, que l’agence a communiqué à BFMTV. Ce dernier a été présenté aux établissements franciliens et aux acteurs de la médecine de ville “début octobre” et certaines mesures “seront déclinées dans les prochains jours au niveau territorial en concertation avec les délégations départementales”.

Tout d’abord, l’Agence régionale de santé veut “accroître le soutien de la médecine de ville”, en renforçant les permanences des “soins ambulatoires”. L’ARS veut également développer les services d’accès aux soins (SAS), qui permettent “d’organiser la coordination des acteurs de santé de l’hôpital et de la ville d’un même territoire”, ainsi que le développement de la réorientation des urgences vers la médecine de ville.

Recours approprié aux urgences

La “solidarité territoriale” entre les hôpitaux franciliens va par ailleurs être “renforcée” et une cellule régionale dappui Bronchiolite (CRAB) ouverte, pour rechercher “des places” en milieu hospitalier.

Une campagne de communication va aussi être organisée “auprès du grand public, des professionnels et des parents”, pour éviter l’engorgement des services d’urgence.

En visite dans un hôpital pédiatrique parisien la semaine dernière, François Braun s’était engagé à “mettre en œuvre tous les moyens pour répondre à ces pics d’activités liés à la bronchiolite”.

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