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Elisabeth Borne expose sa méthode pour une France « nation verte »

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La première ministre, Elisabeth Borne, clôt la présentation du plan de sobriété énergétique, à Paris, le 6 octobre 2022.

Trois mots pour une ambition : « France nation verte. » Vendredi 21 octobre, la première ministre, Elisabeth Borne, a, depuis la ferme urbaine La Recyclerie, à Paris, dévoilé le nom destiné à enrober la vision de l’écologie que porte son gouvernement. La déclinaison française du Green Deal européen, s’enthousiasme-t-on à Matignon. « Nous devons engager des changements radicaux dans nos manières de produire, de consommer, d’agir. Ce n’est pas une question d’idéologie, cela devient, de plus en plus, une question de survie », devait-elle expliquer.

Las. Le « coup de volant » destiné à réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050, relève plutôt d’un discours de la méthode. L’espoir d’embarquer toute la société tiendra dans le nouveau slogan gouvernemental, « Agir, mobiliser, accélérer », afin de faire plus pour le climat en huit ans que tout ce que la France a accompli en trente-deux ans. Le tout, sans remiser la devise de sobriété prononcée il y a deux semaines – « Je baisse, j’éteins, je décale » – pour passer l’hiver.

Chargée de la planification écologique, Elisabeth Borne a nourri des attentes élevées après avoir déclaré, à maintes reprises, que la « révolution écologique » serait « radicale ». Au risque de créer une déception, voire une accoutumance aux promesses répétées sans rapide concrétisation. Vendredi, elle a détaillé la manière d’édicter les feuilles de route et le calendrier imposés aux ministères pour permettre à la France de devenir, comme l’avait annoncé Emmanuel Macron à Marseille, en avril, « une grande nation écologique ».

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Cette trajectoire, pilotée par Matignon, entremêle tous les secteurs – transports, logement, agriculture… – au sein desquels l’exécutif a identifié vingt-deux chantiers transversaux pour sortir des injonctions contradictoires qui ont, jusqu’ici, percuté la cause écologique. « Ma conviction, c’est que nous devons agir, en même temps, et sur tous les fronts », souligne la première ministre. « C’est comme une table de mixage », illustre un conseiller de Matignon, en mimant des boutons à pousser. Une planification « pas comme en Union soviétique, enfin pas tout à fait », plaisante-t-il, soulignant que chaque ministre sera responsable et redevable de l’atteinte de ses objectifs. Une clause de rendez-vous est prévue pour la fin d’année.

L’Etat ne peut pas tout

Pas d’annonces fracassantes ni de grand soir : l’ambition du gouvernement est de mettre en œuvre les mesures inscrites dans la loi, jugées déjà « très mordantes », comme l’interdiction des ventes de voitures thermiques en 2040, l’objectif de sortie des plastiques à usage unique ou l’interdiction de louer des passoires thermiques en 2028. De quoi accompagner des décisions déjà prises, comme le « zéro artificialisation nette » des sols ou la production de 2 millions de voitures électriques en 2050.

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Written by Stephanie

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