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un accord salarial trouvé entre la direction d’EDF, la CGT et Force ouvrière

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Franck Redondo (FO) s’adresse aux salariés grévistes de la centrale nucléaire de Gravelines, le 20 octobre.

C’est fait. Un accord salarial au niveau national a été trouvé vendredi 21 octobre à EDF, entre la direction et plusieurs syndicats, après plusieurs semaines de mobilisation dans le parc nucléaire, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès de la Confédération générale du travail (CGT) et de Force ouvrière (FO).

A cette annonce, les salariés de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus puissante d’Europe de l’Ouest, ont voté vendredi la suspension de leur mouvement de grève jusqu’à lundi, estimant que la direction avait répondu aux revendications, a déclaré à l’AFP Franck Redondo, secrétaire FO du conseil social et économique de la centrale.

La direction d’EDF a proposé 5 % d’augmentation pour les bas salaires jusqu’aux agents de maîtrise, a-t-il précisé. L’encadrement s’est vu proposer 2,5 % d’augmentation accompagnée de primes dont le montant reste à finaliser. Ces augmentations générales seront accompagnées d’avancements individuels de 2,45 %, selon la même source.

« Cet accord tend à répondre fortement aux revendications qui étaient celles de la CGT », en se rapprochant d’une augmentation pour tous de 120 euros brut par mois, a souligné Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.

« Maintenir une pression »

Cet accord, qui intervient au deuxième jour de négociations salariales nationales, doit encore être ratifié par les organisations syndicales et être soumis à la consultation du personnel de chaque site. A Gravelines, un nouveau vote doit décider lundi de l’arrêt de la grève, si cet accord est bien ratifié d’ici là. « Si l’accord est confirmé lundi, pour nous le dossier est clos, tout le monde se remet au boulot et on mouille la chemise pour raccorder les centrales au réseau pour les Français, en toute sécurité », a déclaré M. Redondo.

A Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), la CGT a suspendu le mouvement en attendant l’avis des adhérents. A la centrale mosellane de Cattenom, « le mouvement continue pour l’instant, les salariés veulent maintenir une certaine pression tant que l’accord n’est pas signé », selon une source syndicale.

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Commencé le 13 septembre, le mouvement de grève s’est étendu au fil des semaines, jusqu’à toucher vendredi matin douze centrales sur les dix-huit du parc nucléaire français. Un préavis de grève est annoncé à Flamanville (Seine-Maritime) pour 21 heures, selon le service de communication de la centrale.

La grève entraîne des retards sur le calendrier de travaux et de maintenance dans le parc nucléaire, faisant craindre des tensions sur le réseau électrique au cœur de l’hiver. Vendredi, dans tout le pays, quatre réacteurs ont connu une baisse de production tandis que les travaux de maintenance étaient bloqués sur dix-huit réacteurs, la France en comptant cinquante-six au total, a rapporté à l’AFP Julien Lambert.

Le Monde avec AFP

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