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chez 4 enfants sur 5 le trouble disparaît grâce à une prise en charge précoce



Yasmina Kattou

C’est un phénomène rare qui ne touche qu’1% de la population française : le bégaiement. Apparaissant souvent entre 3 et 6 ans, ce trouble neurologique peut susciter des moqueries, notamment chez les plus petits. Mais des méthodes existent pour aider les enfants à surmonter la maladie. 

Ce samedi 22 octobre, c’est la journée mondiale du bégaiement. En France, 1% de la population souffre de ce problème neurologique, soit plus de 600.000 personnes. Ce trouble peut malheureusement susciter moqueries et rires, surtout chez les plus petits… Mais ce n’est pas une fatalité. Lorsque le bégaiement est pris en charge dès l’apparition des premiers symptômes, chez l’enfant, il peut totalement disparaître.

Le bégaiement apparait souvent entre 3 et 6 ans et à cet âge, le cerveau est plus malléable. C’est pour cela que chez quatre enfants sur cinq le bégaiement disparait quelques mois après son apparition, parfois spontanément. Mais si les symptômes persistent plus de 6 mois, il faut consulter un orthophoniste. Et la prise en charge passe dans un premier temps par des consignes aux parents.

Ralentir le rythme

“L’idée devrait plutôt être de ralentir le débit et le parent lui-même, quand il va parler à son enfant, va être invité à ralentir, à faire des pauses pour pouvoir voir une parole plus fluide”, explique Alexia Adjarian, orthophoniste près de Toulouse. 

“Par imprégnation, l’enfant va lui aussi faire des pauses, ralentir et ainsi moins bégayer”, poursuit-elle. Pour appuyer les progrès réalisés, les parents sont aussi invités à se mettre à la hauteur de l’enfant et l’aider sur les mots qui bloquent. L’orthophoniste invite tous les parents concernés à se rendre sur le site www.begaiement.org, où des vidéos didactiques sont à disposition gratuitement. Mais aussi sur le site www.allo-ortho.com où un article est dédié pour aider les familles à y voir plus clair sur les troubles dont souffrent leurs enfants.

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