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Sur Arte, l’intelligence artificielle dans tous ses états, pour le meilleur ou pour le pire

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Extrait des animations réalisées pour le documentaire « Autopsie d’une intelligence artificielle », de Cécile Dumas et Jean-Christophe Ribot.

ARTE – SAMEDI 22 OCTOBRE À 22 H 25 ET DIMANCHE 23 OCTOBRE À 7 H 25 – DOCUMENTAIRES

Arte propose ce week-end deux documentaires complémentaires sur l’intelligence artificielle (IA). Cette technologie a déjà envahi notre quotidien par le biais des assistants vocaux des smartphones, des agents conversationnels (ou chatbots), des systèmes de recommandations de films… Sans cesse, elle se rappelle à nous, par des percées qui éblouissent ou effraient, comme des victoires au jeu de go, au poker ou aux jeux vidéo, et la réalisation de fausses vidéos…

Au point que cette omniprésence fait oublier l’essentiel. Comment ça marche ? En quoi ces technologies sont-elles intelligentes ? Quels points communs avec nos cerveaux ? Quels sont leurs défauts ? Par des chemins différents, les deux documentaires proposent de répondre à ces questions et d’interroger le ou plutôt les futurs promis par l’IA.

Nous conseillons de regarder d’abord Autopsie d’une intelligence artificielle, qui explore le cœur de ces machines. Des infographies animées aident à mieux saisir – et à démystifier – le fonctionnement de ces « cerveaux ». Le ton volontiers humoristique, avec des saynètes parodiques, aide à faire passer les deux ou trois plus grosses pilules pédagogiques. Le spectateur est ainsi mis dans un état de vigilance plus critique pour aborder Intelligence artificielle, quand les émotions s’en mêlent.

Biais humains

Il y est, notamment, rappelé de nombreux échecs de l’IA, en santé, pour la surveillance des frontières ou la justice. Cela permet de dessiner une ligne claire entre ceux qui pensent que ces IA ne sont que de nouvelles formes de mécanisation et d’automatisation, pas très « intelligentes », et ceux qui y voient des cerveaux fonctionnant comme le nôtre (mais plus vite ou mieux). C’est le point de vue adopté par Rebecca Snow dans la majeure partie de son documentaire.

L’un des défauts est développé dans les deux films : les IA ont tendance à reproduire des biais des humains (comme le racisme, la discrimination, le sexisme…), en particulier dans la détection d’émotions. Le documentaire sur « les émotions [qui] s’en mêlent » apporte aussi une dimension importante, non présente dans le premier : ces systèmes n’ont pas de bon sens, ni même de sens tout court ! Il leur faut un corps avec du toucher, des capacités d’exploration, des sensations pour apprendre, tel un enfant, plutôt qu’en ingurgitant des milliers d’images. D’où la présence, à l’écran, d’énormément d’expériences et de recherches avec des robots.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés « L’intelligence artificielle fait bouger la frontière entre humain et non humain »

Les deux films apportent leur lot de surprises, comme ces centaines de Japonais mariés à des hologrammes intelligents, ou ces personnes employées pour contrôler à distance des véhicules autonomes et corriger leurs erreurs. Forcément, ils se concluent par des visions différentes sur l’avenir de ces technologies. Le premier s’interroge sur la place que ces machines laisseront à l’homme, quand le second se demande si elles ne vont pas devenir surdouées au point de faire émerger de nouvelles formes de vie. Comme si les deux films faisaient appel à des zones différentes de notre cerveau. Pour Autopsie…, une vision plus critique ; pour Emotions…, plus de sentiment (émerveillement, angoisse). Les deux vont de pair.

Autopsie d’une intelligence artificielle, de Cécile Dumas et Jean-Christophe Ribot (Fr., 2022, 55 min). Sur Arte.tv jusqu’au 13 décembre.

Intelligence artificielle, quand les émotions s’en mêlent, de Rebecca Snow (Can., 2021, 52 min). Sur Arte.tv jusqu’au 20 décembre.

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Written by Milo

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