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Antidépresseurs naturels, relaxants… Ces trois effets bénéfiques des chats sur notre santé


Ils sont les chouchous des Français. Les chats connaissent ces dernières années une cote de popularité incroyable, au point qu’ils sont désormais plus nombreux que les chiens dans l’Hexagone. Joueurs, câlins, indépendants et gauches, ces petits félins peuvent aussi être bénéfiques pour la santé de leur maître. Dans l’émission Bienfait pour vous, Claude Béata, vétérinaire, spécialiste en médecine du comportement et Véronique Lefebvre Desnoëttes, psychiatre du sujet âgé, reviennent sur les effets positifs des chats sur les humains. 

“Quand j’ai commencé ma carrière de vétérinaire, donc il y a une quarantaine d’années, il y avait 10 millions de chiens pour 7 millions de chats en France”, explique Claude Béata. “Aujourd’hui, on a 15 millions de chats pour 7 millions de chiens”, souligne-t-il. Et pour cause : largement plus indépendant que leurs amis les chiens, les chats sont devenus “des animaux pratiques, plus en accord avec nos vies modernes”, estime le vétérinaire. 

Baisse de la fréquence cardiaque

Mais pas seulement. Car ces félins domestiqués apportent un aspect thérapeutique. “Il y a des études anglaises qui démontrent que les chats permettent d’allonger la durée de vie de leur maître. C’est notamment dû au fait de caresser la fourrure, qui provoque la baisse de la fréquence cardiaque, et la baisse du taux de cortisol. Donc, les chats devraient être remboursés par la sécurité sociale,” plaisante Claude Béata. 

Ces effets bénéfiques ne se retrouvent pas seulement chez les propriétaires de chats, indique Véronique Lefebvre Desnoëttes, psychiatre. “A l’hôpital, les chats sont idéaux. Quand j’étais jeune psychiatre, on avait une association qui s’appelait “Entre chats”, et mes malades psychotiques ou autistes s’occupaient de ces chats”, se souvient-elle. Et d’ajouter : “Les chats sont supérieurs à 100% aux médicaments antidépresseurs. Par exemple, quand vous êtes très vieux, très fatigué, en fauteuil roulant et que vous avez un gros chat d’hôpital bien nourri qui ronronne sur vos genoux, vous voyez la vie autrement. Et effectivement le stress diminue, la fréquence cardiaque diminue”. 

Des compagnons des dernières heures

Pas de doute pour la psychiatre, les chats jouent “un rôle de co-thérapeutes”. “Quand on caresse un chat, on reçoit autant que l’être qui la reçoit. On a ainsi pu montrer que notre cerveau était envahi d’ocytocine, l’hormone d’attachement, qu’il était envahi de dopamine, l’hormone du plaisir. Donc, le bien-être est immédiat”. 

“Et les chats peuvent nous donner des indices aussi”, ajoute Véronique Lefebvre Desnoëttes. “Certains chats ressentent la tristesse et la tendresse. Mais ils ressentent aussi lorsque une personne va mourir. Alors ils nous donnent aiguilles et nous permettent d’accompagner les patients de façon très humaine et apaisée, dans leurs derniers moments de vie”, conclut-elle. 

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