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BQ.1.1, le nouveau sous-variant d’Omicron en constante progression

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Détecté en septembre dans l’Hexagone, un nouveau sous-variant d’Omicron, baptisé « BQ.1.1 », poursuit inexorablement sa progression. A tel point qu’il semble parti pour supplanter le variant BA.5 d’Omicron, actuellement majoritaire.

BQ.1.1 dérive du sous-lignage BQ.1, qui a lui-même pour origine BA.5. Ce nouveau venu semble avoir émergé au Nigeria, en juillet. Il s’est, depuis, diffusé en Europe, notamment en France, en Belgique, au Danemark et en Italie, ainsi que dans d’autres pays, dont le Japon, les Etats-Unis et l’Australie.

Au tout début d’octobre, les pays européens comptant la plus grande proportion d’échantillons infectés par ces nouveaux sous-lignages (BQ.1 et BQ.1.1) étaient la France (19 %), la Belgique (9 %), la Suisse (9 %), le Royaume-Uni (8 %), les Pays-Bas (6 %) et l’Italie (5 %). La France est le pays d’Europe où la prévalence de BQ.1.1 est la plus élevée. Aux Etats-Unis, BQ.1 et BQ.1.1 représentent respectivement 9,4 % et 7,2 % des cas de Covid-19. Ces sous-lignages y occupent à eux deux la deuxième place en termes de prévalence après le variant BA.5 (62,2 %).

Une résistance plus grande aux anticorps neutralisants

Le taux de croissance quotidien de BQ.1.1 est de 11 % supérieur à celui de BA.5. Dans un rapport du Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC), publié le 21 octobre, les modélisations suggèrent que les cas de Covid-19 imputables à BQ.1 et BQ.1.1 représenteront, entre mi-novembre et début décembre, plus de la moitié des infections. Et, au début de 2023, selon l’ECDC, ce serait plus de 80 % des cas dans la zone Europe qui seraient dus à ces sous-variants.

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L’avantage de croissance de BQ.1.1 par rapport aux variants circulants tient sans doute au fait qu’il est doté d’un fort échappement immunitaire. En effet, les mutations présentes dans la protéine spike de l’enveloppe du virus, qui lui sert de clé pour pénétrer dans les cellules, lui permettent de déjouer l’action des anticorps. Toutefois, à ce jour, aucune donnée n’indique que BQ.1.1 serait associé à une plus grande sévérité de l’infection.

Deux études par des équipes chinoise et américaine, communiquées le 4 et le 20 octobre sur le site BioRxiv (non encore relues par les pairs) suggèrent une résistance plus grande de BQ.1 et de BQ.1.1 à l’action des anticorps neutralisants par rapport à BA.5. Les chercheurs de l’université de Pékin indiquent que BQ.1.1 met en échec les anticorps monoclonaux thérapeutiques, dont l’Evusheld, utilisé chez les sujets à risque de développer une forme sévère de Covid-19.

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Written by Stephanie

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