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Délit d’alcoolémie, demi-journées sans chasse… Les pistes envisagées par le gouvernement « pour améliorer et garantir la sécurité à la chasse »

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Le gouvernement a annoncé, mardi 25 octobre, une « feuille de route pour améliorer et garantir la sécurité à la chasse », envisageant notamment d’instaurer un délit d’alcoolémie ou, dans certaines régions, des demi-journées sans chasse.

« Il n’y a actuellement aucun cadre concernant l’alcoolémie à la chasse, nous voulons changer cela », a expliqué la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie, Bérangère Couillard, lors d’un déplacement dans la Marne. « La pratique de la chasse implique une arme, comme avec une voiture, c’est incompatible avec une alcoolémie forte. »

Une phase de concertation va être engagée avec les différents acteurs, notamment les fédérations de chasseurs, avec l’objectif d’aboutir à des mesures concrètes (par des arrêtés ou des décrets) « d’ici à la fin de l’année, au maximum en début d’année », a-t-elle dit.

La secrétaire d’Etat a également précisé :

« Mon objectif est clair : je veux tendre vers le zéro accident dans les années à venir et cela passera par un meilleur respect des règles, une information plus importante auprès des riverains et un meilleur partage de l’espace. »

Lire aussi l’éditorial du « Monde » : Chasse, tradition et nécessaire réglementation

Interdire les tirs dans un rayon de 30 degrés

Selon les chiffres de l’Office français de la biodiversité (OFB), le nombre d’accidents de chasse est tendanciellement à la baisse depuis vingt ans. Néanmoins, pour la saison 2021-2022, l’OFB a recensé quatre-vingt-dix accidents de chasse (blessures corporelles liées à l’utilisation d’une arme de chasse), contre quatre-vingts la saison précédente. Parmi eux, huit accidents mortels, dont deux ont concerné des victimes qui n’étaient pas des chasseurs.

Lire aussi : Cinq idées reçues sur la chasse passées au crible : « un loisir de citadins », « moins d’accidents depuis vingt ans »

Parmi les principales pistes, reprises d’un récent rapport du Sénat, la création d’un délit d’alcoolémie aligné sur les mêmes exigences que pour les automobilistes. L’alcoolisation est toutefois déjà une circonstance aggravante en cas de poursuites après un accident de chasse. « Je ne suis pas là pour pénaliser les pratiquants », a toutefois insisté Mme Couillard.

Autre piste : instaurer une demi-journée sans chasse. Si le gouvernement privilégie une mise en place au niveau local, dans des forêts périurbaines ou très fréquentées, la secrétaire d’Etat « ne ferme pas la porte à une orientation nationale » et précise que le faire le dimanche « n’est pas un sujet tabou. Tout est sur la table ».

Une mission du Sénat, constituée en novembre 2021 à la suite du décès d’un jeune homme de 25 ans tué par un tir de chasse devant sa maison, dans le Lot, avait rejeté, en septembre, l’idée d’instaurer au niveau national un jour sans chasse.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les sénateurs refusent la mise en place nationale d’un jour sans chasse

Des mesures visant à mieux informer les promeneurs des activités de chasse en cours, éventuellement par une application mobile, ou à interdire les tirs dans un rayon de 30 degrés à gauche et à droite des chasseurs pour éviter d’atteindre un compagnon de chasse, sont également à l’étude.

Le Monde

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Written by Stephanie

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