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La baleine à bec échouée à Sept-Îles fera l’objet d’une nécropsie

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La baleine à bec qui s’est échouée hier à Sept-Îles, sur la Côte-Nord, fera l’objet d’une nécropsie pour tenter de déterminer la cause de son décès. 

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Après l’analyse de photos prises hier, le directeur du Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM), Robert Michaud, a estimé que l’animal, probablement une baleine à bec de True, était affaibli avant son décès.

Le mammifère marin a été observé vivant à quelques dizaines de mètres du boulevard Laure, au fond de la baie de Sept-Îles, dans un secteur peu profond. L’individu est décédé au cours de la journée.

La carcasse sera récupérée demain et transportée à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe, en Montérégie.

La baleine à bec de True est un mammifère marin qui fréquente peu le littoral. Elle se trouve généralement en haute mer et plonge dans de grandes profondeurs. Les observations dans le Saint-Laurent sont peu fréquentes, particulièrement pour les baleines vivantes.

Cette découverte suscite beaucoup d’intérêt auprès des scientifiques qui connaissent peu cette espèce.

«Cette baleine-là n’était pas en bonne condition, elle était assez émaciée. On sait qu’elle s’est échouée vivante mais en mauvaise condition. Est-ce que c’est un animal qui était malade depuis longtemps ? C’est une des choses que l’on pourrait apprendre si on réussit à récupérer la carcasse. Pour l’instant, on est confiant qu’on pourra le faire», a expliqué Robert Michaud.

Des citoyens ont tenté de porter secours à la baleine alors qu’elle était toujours en vie dimanche. Ils ont tenté de la rediriger vers le large. Ces manœuvres étaient dangereuses et inappropriées dans ce cas-ci, selon Robert Michaud, qui a estimé que cette baleine était fort probablement morte de cause naturelle.

«Si un animal n’est pas en bonne condition pour être remis à l’eau, on ne veut pas et on ne doit pas le remettre à l’eau parce qu’on va prolonger ses souffrances. C’est moralement inacceptable. Et quand c’est fait, il faut que ce soit fait selon les règles de l’art», a expliqué Robert Michaud.

Il est possible qu’avec les changements climatiques et le réchauffement des eaux du golfe Saint-Laurent, l’aire de répartition des baleines à bec soit modifiée au cours des prochaines années.



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Written by Stephanie

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