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Les niveaux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint de nouveaux records en 2021

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C’est un écho de plus, s’il en fallait, que les voyants sont au rouge en matière de crise climatique. Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint des niveaux records en 2021, selon le bulletin annuel publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), mercredi 26 octobre. Cet effet de serre additionnel entraîne une hausse de la température mondiale (+ 1,2 °C depuis l’ère préindustrielle), la multiplication des événements extrêmes ou encore l’élévation du niveau des mers.

En 2021, la concentration de l’atmosphère en dioxyde de carbone (CO2) s’élevait à 416 parties par million (ppm), celle de méthane à 1 908 parties par milliard (ppb) et celle de protoxyde d’azote à 335 ppb, soit une progression de 149 %, 262 % et 124 %, respectivement, par rapport à l’ère préindustrielle, lorsque les activités humaines ne perturbaient pas encore l’équilibre naturel de ces gaz dans l’atmosphère.

La concentration en CO2, le principal gaz à effet de serre, atteint aujourd’hui une valeur inédite depuis plus de deux millions d’années. Le record de 2021 n’est toutefois pas une surprise puisque les concentrations découlent des émissions de gaz à effet de serre, qui continuent d’augmenter année après année sous l’effet des activités humaines, notamment l’exploitation des combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) et la déforestation. Après la baisse exceptionnelle en 2020, avec la crise du Covid-19, les rejets carbonés sont ainsi largement repartis à la hausse en 2021, et devraient connaître une légère augmentation en 2022.

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Seule l’atteinte de la neutralité carbone, c’est-à-dire le principe selon lequel les émissions ne doivent pas dépasser la capacité d’absorption des puits naturels (forêts, océans, etc.), « permettra à la concentration en CO2 de se stabiliser puis de baisser lentement dans l’atmosphère », rappelle le climatologue Pierre Friedlingstein, directeur de recherche au CNRS, à l’Ecole normale supérieure et à l’université d’Exeter (Royaume-Uni).

« Il y a urgence »

La montagne Chacaltaya en Bolivie, en septembre 2021.

Les concentrations de méthane, le deuxième gaz à effet de serre en termes d’abondance, ont, quant à elles, connu une hausse « exceptionnelle » en 2020 et 2021, indique l’OMM. Avec une augmentation de 15 et 18 ppb, respectivement, il s’agit des plus fortes augmentations depuis le début des mesures, il y a près de quarante ans. La cause n’est pas clairement établie mais plusieurs hypothèses sont sur la table, qui relèvent tant de processus biologiques qu’anthropiques.

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L’augmentation de la température dans les zones humides tropicales aurait pu augmenter la décomposition de la matière organique et donc l’émission de méthane – en une forme de cercle vicieux –, de même que la hausse des précipitations dans ces régions, sous l’effet du phénomène climatique La Niña. Autre piste : une diminution de la concentration du radical OH (hydroxyle), qui dégrade le méthane dans l’atmosphère, du fait de la baisse de la pollution de l’air, en 2020, au moment des confinements.

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Written by Stephanie

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