in

les saignements menstruels reconnus comme un effet indésirable potentiel

[ad_1]

Un patient reçoit une dose de vaccin dans un école de La Nouvelle-Orléans, aux Etats-Unis, le 25 janvier 2022.

Les vaccins à ARN messager peuvent être à l’origine des saignements menstruels importants rapportés par certaines femmes après leur vaccination. Le comité d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance de l’Agence européenne des médicaments (AEM) a estimé, vendredi 28 octobre, que ces saignements pouvaient être « considérés comme un effet indésirable potentiel des vaccins » de Pfizer et Moderna, selon cette conclusion rapportée par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Ces effets seront désormais ajoutés dans les résumés des caractéristiques du produit et les notices de ces deux vaccins.

Les troubles menstruels déclarés à la suite de la vaccination par un vaccin à ARN messager (comme ceux de Pfizer-BioNTech et Moderna) faisaient l’objet d’une surveillance attentive au niveau national et européen depuis leur détection. De multiples témoignages évoquaient l’apparition de troubles après une vaccination contre le Covid-19, mais les autorités sanitaires n’avaient pour l’heure pas établi de lien de cause à effet.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Les promesses de l’ARN messager

Plus de 3 000 déclarations

En juillet, les femmes concernées avaient notamment été invitées par l’ANSM à les déclarer. L’agence française du médicament rappelle avoir porté au niveau européen l’ensemble des données recueillies par le dispositif de pharmacovigilance français et les résultats des analyses réalisées.

Entre juillet et septembre 2022, 2 952 cas de troubles menstruels ont été déclarés avec le vaccin Comirnaty (de Pfizer-BioNTech) et 515 avec le vaccin Spikevax (de Moderna). La majorité de ces déclarations ont été effectuées directement par les patientes. Certaines déclarations rapportent des événements très antérieurs, pouvant remonter jusqu’au printemps 2021.

Pas d’effet observé sur la fertilité

Le comité d’évaluation des risques de l’AEM précise dans un communiqué ne pas connaître la fréquence de ces effets indésirables et recommande de consulter un médecin en cas de « saignements post-ménopause » ou de changements observés pendant la période de menstruation. Le comité encourage par ailleurs patients comme professionnels de santé à continuer de signaler les cas.

« Rien ne suggère que les dérèglements menstruels qui touchent certaines personnes aient un quelconque effet sur la reproduction ou la fertilité », rassure néanmoins le comité européen. « Les données disponibles confirment que les bénéfices de ces vaccins l’emportent largement sur les risques », insiste-t-il.

Les troubles menstruels déclarés concernent majoritairement des modifications de la durée et l’intensité des saignements associés ou non à des douleurs. Ils sont le plus souvent « non graves » et transitoires, explique l’ANSM. Chez certaines patientes, on observe toutefois une persistance possible de ces effets autour de six mois. Une analyse plus précise de ces cas se poursuit, assure l’ANSM.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Les recommandations du Covars : pas d’obligation de port du masque ou de vaccination, mais une responsabilisation de chacun face au Covid-19

Le Monde avec AFP

[ad_2]

What do you think?

Written by Stephanie

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

des visages effrayants sur les images satellite !

Les vaccins Covid-19 peuvent être à l’origine de troubles menstruels, selon l’agence du médicament