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Quand on n’a pas le choix d’être écologique

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Il est fascinant de constater à quel point des solutions peuvent être déployées rapidement lorsqu’on fait face à un problème qui nous affecte directement.

« La nécessité est la mère de l’invention », disait Platon.

Elle est aussi la locomotive de la volonté politique et des changements de comportements.

Des alternatives à l’auto solo

Pour pallier la congestion attendue avec la fermeture partielle du pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, des solutions en apparence radicale sont considérées non seulement comme logiques, mais nécessaires.

Qui aurait cru qu’un jour le président de la Chambre de commerce de Montréal métropolitain, Michel Leblanc, propose l’interdiction de l’auto solo dans le tunnel à l’heure de pointe ? 

Que le chef du Parti Québécois, Paul St-Pierre Plamondon, suggère quant à lui la gratuité des transports collectifs dans l’est de Montréal et l’augmentation de la fréquence des autobus ?

Que dire des stationnements incitatifs gratuits mis en place à Touraine, Beloeil, Mortagne, Sainte-Julie et Montarville ? 

Et que l’offre d’autobus, métros et navettes fluviales allait être bonifiée ?

La crise climatique n’a pas suffi à activer la mise en œuvre de telles solutions. Il fallait un problème de trafic. C’est plus concret et immédiat que la destruction de la vie sur Terre. 

En clair, la peur d’être coincés dans des embouteillages monstres suscite davantage l’action que les scénarios catastrophiques décrits par les scientifiques quant à l’avenir de nos enfants.

Besoin de mesures structurantes

Si on peut faire de chaque crise une opportunité pour s’améliorer, organisons-nous pour que les problèmes de congestion combinés à la nécessité de réduire nos émissions de GES servent à mettre en place des alternatives pérennes à l’auto solo. 

Car il est là le vrai problème. Notre dépendance à l’auto solo. Faute d’alternatives efficaces, elle demeure généralement le meilleur moyen de se rendre du point A au point B. 

Dire que l’immensité de notre territoire explique la médiocrité des services de transport publics est faux pour une majorité de citoyens qui habitent dans la grande région de Montréal et en milieu urbain. La densité de population y justifierait des investissements massifs comme en Europe. Localement et régionalement.

Surtout qu’au Québec, on construit des autobus et des trains. Mais pas d’auto. 

Être efficace

Rappelons qu’en moyenne au Québec une voiture transporte 1,1 personne.

Comme le dit fort justement Catherine Morency, professeure titulaire à Polytechnique Montréal et grande spécialiste de la mobilité : « On encombre nos routes de voitures vides et de plus en plus grosses qui sont par ailleurs stationnées plus de 95 % du temps. »

Quelle inefficacité ! Sans parler de tous les espaces qui pourraient être mieux utilisés qu’en stationnements. 

Qui plus est, le transport constitue le deuxième plus important poste de dépenses des familles après le logement et juste avant l’alimentation. 

En ces temps d’inflation où de nombreuses familles ont du mal à joindre les deux bouts, il serait temps d’investir massivement dans les alternatives à l’auto solo.

Lancer un grand chantier pour la mobilité durable au Québec serait un excellent moyen d’avoir un impact positif pour la société, l’économie et l’environnement. Tout le monde est gagnant quand on réduit la congestion et la pollution.  



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Written by Stephanie

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